ACTUALITES DU SECTEUR : denrées de première nécessité ; EXPO Universelle OSAKA ; AGRO INDUSTRIE , Programme de Résilience

Des entrepreneurs reçus par le Président de la République

Des enseignes comme Decathlon, Auchan……qui investissent dans le développement des chaînes de valeur, ont été reçues par Son Excellence Bassirou Diomaye FAYE. C’était le 1ᵉʳ avril 2025, en présence du Dr. Serigne Guèye DIOP. Certaines d’entre elles sont installées au Sénégal depuis des dizaines d’années. Ces entreprises ont ainsi « réaffirmé leur engagement à soutenir la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050, notamment à travers le développement de l’agriculture et l’accompagnement des jeunes dans leur formation ».

00000

Réduire le coût de la vie et protéger le pouvoir d’achat des ménages

Prix de détail du riz brise ordinaire à 350 Fcfa, contre 410 Fcfa auparavant

Le ministre Dr Serigne Gueye DIOP, a présidé, en présence du Secrétaire d État Ibrahima THIAM, le 26 Mars 2025, une réunion du Conseil national de la Consommation afin d’examiner une nouvelle baisse du prix du riz brisé. Les discussions ont abouti à une réduction de 60 Fcfa du kilogramme, fixant désormais son prix de détail à 350 Fcfa, contre 410 Fcfa auparavant. La mesure sera officiellement entérinée par le Président de la République le 3 avril 2025.

« Le riz brisé est le produit alimentaire le plus consommé au Sénégal, avec une demande annuelle de 1.300.000 tonnes » a rappelé le Ministre.
L’objectif de cette rencontre est de présenter aux membres du Conseil national de la Consommation une révision portant sur le riz brisé.
Le Ministre a rappelé que ses missions en Inde, ont contribué à cette réduction des prix. « Les prix du riz ont progressivement diminué au cours de l’année 2025, et cette tendance devrait se poursuivre. Il est donc normal que l’État ajuste les prix à la baisse », a-t-il souligné.

A cette occasion le Directeur du commerce intérieur Bamba NDAO a donne les nouveaux prix du riz brisé : 

-Prix de l’importation fixé à 315.000 Fcfa par tonne

-Prix du grossiste : 319.000 Fcfa par tonne

-Prix du demi-gros : 325.000 Fcfa par tonne

-Prix au détail : 350 Fcfa par kilogramme soit une baisse de 60 Fcfa.

000000

Régulation des prix et protection des consommateurs

un programme de 1000 volontaires

Vérification de l’affichage des prix fixés par l’État et signalement des irrégularités des commerçants.
Le ministre Serigne Guèye DIOP, en présence du Secrétaire d État Ibrahima THIAM, a lancé le 18 mars 2025, un programme visant à recruter 1 000 volontaires âgés de 25 à 45 ans. L’objectif est de surveiller les prix des produits de consommation et lutter contre la spéculation dans les 14 régions du pays. Cette initiative intervient plusieurs mois après l’annonce par le gouvernement de mesures de subvention et de renoncement à certaines taxes sur les denrées de première nécessité.
« Face à la spéculation qui continue de nuire au pouvoir d’achat des consommateurs, notamment sur les marchés, les volontaires, soutenus par les services de contrôle du commerce, seront chargés de vérifier l’affichage des prix fixés par l’État et de signaler les irrégularités. Cependant, ils ne seront pas habilités à verbaliser ni à saisir des marchandises » a précisé le Ministre Serigne Guèye DIOP, lors de la cérémonie de lancement.
Le programme permettra en outre de lutter contre le chômage des jeunes, en leur offrant un salaire mensuel de 100 000 francs CFA.
« Avec le Programme des 1000 volontaires de la consommation, nous mobilisons les citoyens aux côtés des 200 contrôleurs et commissaires économiques pour assurer un suivi efficace des 60 000 boutiques concernées. Cette initiative marque un tournant, celui d’un État plus proche des consommateurs, d’une économie plus régulée et d’un engagement collectif pour la transparence des prix » a ajoute le Secrétaire d Etat Ibrahima THIAM
Des représentants des associations de défense des droits des consommateurs, de boutiquiers, les syndicats ont participe au CNC.

Plus de 40.000 dossiers déjà enregistrés en moins d’une semaine

Une plateforme a été créé pour les inscriptions. Les candidats ont été nombreux à déposer leurs dossiers qui sont aujourd’hui à plus de 40.000 enregistrés en moins d’une semaine, a la fin du dépôt des dossiers le 24 Mars 2025.

00000

Le Bureau Opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes au Ministère
𝐀𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬. Tel est la mission du BOCS. Dans le cadre de sa tournée de travail auprès des structures étatiques, il a rencontré le Ministre Dr Serigne G DIOP. Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs axes clés :
-les grands chantiers du ministère et leurs impacts stratégiques ;
-l’initialisation du suivi des projets stratégiques ;
-l’identification des réformes essentielles au développement du secteur.
À travers cet échange, le BOCS réaffirme son rôle de facilitateur dans la coordination et le suivi des initiatives gouvernementales, contribuant ainsi à une mise en œuvre efficace et performante de la Vision Sénégal 2050.

00000

Recyclage des déchets plastiques

Avec une capacité de recyclage de 10 tonnes de déchets par mois, BERCA a un fort impact environnemental, économique et social. Le Ministre Dr. Serigne Guèye DIOP, a reçu, le 21 Mars 2025, les représentants de l’entreprise BERCA, spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques. Amadou GUEYE a créée l’entreprise en 2023, fabriquant divers articles domestiques comme des seaux et des bassines.

000000

Projet de Transformation du Secteur Minier du Sénégal : générer environ 6 000 emplois directs et indirects

Un investissement de 509 milliards de FCFA sera consacré au développement des infrastructures minières.
le Sénégal aspire à se positionner comme un véritable hub minier de référence en Afrique, conciliant exploitation optimale des ressources et développement industriel durable.

« Maximiser l’exploitation des ressources minières du pays et de renforcer son attractivité en tant que hub minier incontournable ». Le Ministre Dr. Serigne Guèye DIOP, en présence du Secrétaire d État Ibrahima THIAM a coprésidé, le 20 mars 2025, avec son homologue de l’Énergie et des Mines, Birame Souleye DIOP, l’atelier de relance du projet Hub Minier Régional (HMR).
Cet atelier technique a été l’occasion d’examiner les principales composantes du projet, notamment :
• L’aménagement du territoire et la gestion foncière
• La rentabilité économique et les plans d’investissement
• L’intégration du contenu local et l’implication des acteurs nationaux
• L’adéquation avec la politique d’industrialisation du Sénégal
Ce projet vise à placer les entreprises sénégalaises au cœur du processus de transformation, en favorisant leur montée en compétences et leur implication active dans l’exploitation et la valorisation des ressources minières du pays.
Un projet structurant pour l’économie nationale
Cette initiative de grande envergure vise à générer environ 6 000 emplois directs et indirects, contribuant ainsi à dynamiser l’économie nationale. Les régions ciblées par ce projet sont Thiès, Kédougou et Tambacounda, des zones riches en ressources minières telles que le calcaire, l’or, le phosphate, le fer et des minéraux rares.
Selon les autorités, l’étude de faisabilité réalisée a permis de chiffrer les besoins financiers à 509 milliards de FCFA. Ce montant sera financé par un partenariat public-privé incluant l’État et des investisseurs privés.
Trois composantes essentielles du projet
A cette occasion, le ministre Serigne G DIOP a souligné les trois axes majeurs du projet :
Plateforme de collaboration : favoriser les synergies entre chercheurs, start-ups, étudiants, centres de recherche, industriels et investisseurs pour renforcer les capacités techniques et humaines du secteur.
Pôle logistique : mettre en place une infrastructure dédiée à la gestion des intrants miniers pour une exploitation efficace des ressources.
Centre de services : regrouper l’ensemble des prestations d’appui nécessaires à l’industrie minière, facilitant ainsi son développement.
valorisation des ressources locales et création d’emplois
Le Sénégal dispose d’importants gisements de calcaire, d’or, de phosphate, de fer ainsi que de minerais rares. Cependant, seuls 23 % des services liés à l’exploitation minière sont actuellement captés sur le territoire national, le reste étant assuré par des acteurs étrangers.

Afin d’inverser cette tendance, le gouvernement ambitionne d’accroître la transformation locale des matières premières. « Il ne s’agit plus d’exporter uniquement des minerais bruts, mais d’accompagner les entreprises locales dans la production de produits intermédiaires et finis », a souligné le ministre. À titre d’exemple, la filière aurifère bénéficiera d’infrastructures dédiées au raffinage et à la transformation, favorisant ainsi l’émergence d’une industrie locale de la bijouterie.

Un engagement du secteur privé
Salimata KANE, porte-parole des porteurs de projets, a exprimé son impatience quant à la concrétisation de cette infrastructure, affirmant la capacité de transformation et de structuration qu’elle représente pour le secteur minier. « Sur le plan financier, nous représentons collectivement plus de 120 milliards de francs CFA », a-t-elle précisé.

De son côté, Alpha SY, directeur exécutif du Club des investisseurs, s’est félicité de la volonté de l’État de confier ce projet stratégique au secteur privé national, estimant que cette démarche répond parfaitement aux attentes des acteurs économiques locaux.

000000

« Contribuer au développement de l’industrie et a la création d’emplois ».

Programme de résilience et de relance des MPME
5 Projets innovants sélectionnés

Dans le cadre du Programme de résilience et de relance des Micro-entreprises et des Petites et moyennes entreprises au Sénégal (P2R), un atelier de promotion et de diffusion des projets innovants s’est tenu le 20 mars 2025, à Dakar. Cette initiative qui vise à renforcer la résilience et la relance post-Covid-19 des MPME, met l’accent sur l’innovation technologique.

La composante 3 du Programme de résilience et de relance des Micro-entreprises et des Petites et moyennes entreprises au Sénégal (P2R) qui porte sur «l’innovation technologique», compte accompagner 5 Projets d’innovation retenus, après une sélection de haut niveau par un Comité mis en place pour cette occasion.
Ces Projets ont été réunis, lors d’un atelier de promotion et de diffusion desdits projets innovants auprès des utilisateurs potentiels du P2R pour présenter leurs innovations en termes de process, de produits développés.

Selon Ousmane SY, Coordinateur pays du P2R, ces innovations pouvant être transférés dans le développement, peuvent être utilisés par d’autres entreprises pour leur développement.
-Ces projets retenus viennent de trois régions essentiellement, de Dakar, de Thiès et de Saint-Louis, et portent la production de lait de corps naturel à base de «Soump» dattier du désert (Balanites aegyptiaca) et de poivrier de Guinée développé par l’entreprise Gana ;
– sur la fermentation améliorée du poisson qu’on appelle communément «Guedj» par la valorisation de trois ferments de Lactococcus, lactis subsp et lactis nisiongènes, mis au point par l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. « Cette fermentation permet non seulement de réduire la quantité de sel à mettre pour le salage et le séchage, mais aussi la durée de séchage et améliorer la qualité nutritionnelle du poisson séché par sa texture, par sa couleur, par son goût », explique le Coordinateur de P2R.

-Le Projet 3, porte sur le développement de farines alimentaires instantanées enrichies à partir de céréales, légumineuses et fruits locaux, par la technique de l’extrusion. Initié par le Gie Darou Salam de Touba, il permet aux femmes et aux enfants malnutris d’améliorer leur santé, tout en luttant contre cette malnutrition connue au Sénégal et qui est un problème assez sérieux de santé publique.
– Le quatrième porte sur la mise en place d’un réseau de femmes qui travaillent sur la fraise (Fraisen). « Ici la technologie de culture a non seulement été améliorée par des techniques, mais pour la transformation de la fraise en d’autres produits même alimentaires, cosmétiques, puisque le parfum de fraise peut être utilisé dans le savon, dans les détergents », a relevé M. SY.
-Et enfin, le cinquième Projet porte sur la mise en place d’un réseau de projets innovants, porteurs d’emplois, qu’une structure qui s’appelle Concrète a développé. « C’est un Projet d’amortissage industriel qui permet aux jeunes qui cherchent des projets à mettre en œuvre, de pouvoir faire un business plan à partir de ces idées de projets et les traduire en entreprise qui va créer des emplois, développer des produits et des services ».

Le Représentant de l’ONUDI, Malick SY, a fait savoir que, comme le P2R est à terme, ils sont en train de travailler pour le passage de témoin avec des projets qui travaillent sur la même thématique. «Un Projet dénommé Clean Tech va continuer le travail en essayant de promouvoir les startups en matière de projets innovants et en matière de production ».
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de l’Industrie, Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, a fait savoir que cet atelier représente « une opportunité stratégique pour les entreprises en quête de solutions innovantes, en favorisant le développement technologique et la compétitivité des MPME au Sénégal ».

00000

« Les entreprises agroalimentaires font de leur mieux pour satisfaire les ménages »

« mission d’accompagnement et d’encadrement de l’industrie sénégalaise qu’exerce le département de l’Industrie et du Commerce »
Entre production locale, Zones économiques spéciales (Zes) et soutien aux industriels, le pays vise une révolution industrielle d’ici à 2050.

L’industrie agroalimentaire sénégalaise fait de son mieux pour satisfaire la consommation des ménages. Ainsi s’est satisfait le Ministre Dr Serigne G DIOP, le 11 mars 2025, après la visite des usines de la SENICO, de SEN FOOD, de la SEDIMA.
Le gouvernement se concerte avec les entreprises pour « s’assurer de la disponibilité de tous les produits alimentaires ». Il s’est également réjoui de la qualité des emballages fabriqués par les usines visitées.
Pour SEN FOOD, le Ministre a salué leur volonté de “doubler” la capacité de production de leur usine et de vendre leurs produits en Afrique.

À l’étape de la SENICO, il a surtout salué les conditions dans lesquelles cette entreprise raffine son huile de palme pour une capacité de production d’une vingtaine de milliers de litres par jour.

“L’engagement du ministre à protéger les industries locales nous rassure”

« L’industrie sénégalaise est encore très faible. Depuis vingt ans, la contribution du secteur secondaire au PIB (produit intérieur brut) tourne autour de 24 %. L’objectif de notre gouvernement est de l’amener à 35 % dans les dix prochaines années et de faire du Sénégal un pays industrialisé, avec une contribution de 50 % à 60 % du secteur industriel au PIB », a noté Serigne Guèye DIOP. Il a demandé aux dirigeants des entreprises visitées d’intégrer la zone économie spéciale de Diamniadio pour augmenter leur compétitivité.

Les patrons d’entreprises ont fait part de leurs difficultés, dont les importations de produits agroalimentaires fortement subventionnés par les pays d’origine. « L’engagement du ministre à protéger les industries locales en les aidant à se développer nous rassure », a relevé Latgrand NDIAYE, le directeur général adjoint de la SENICO.

Souveraineté alimentaire :
Dr Serigne Guèye DIOP a mis le curseur sur les défis liés à l’autosuffisance alimentaire « Le pays dépense des sommes considérables dans l’importation des produits alimentaires. Pour pallier cela, il a dévoilé plusieurs projets structurants en cours, singulièrement la création de zones industrielles à Touba (420 hectares) et à Matam, ainsi que le développement de huit nouveaux pôles industriels ».
En outre, Dr DIOP a dévoilé une série de mesures qui s’inscrivent dans une dynamique d’appuyer les entreprises agroalimentaires. Parmi elles, figurent la réduction du coût de l’énergie, l’allègement des taxes et la détaxation des intrants essentiels, comme les améliorants pour le pain. « Nous travaillons avec le ministre des Finances pour trouver des solutions adaptées ».

0000

Conservation des produits et la concurrence avec les importations.

Dans le cadre de sa visite dans la zone des Niayes, notamment à Kayar, Fass Boye, Notto, Djogo et Potou, le ministre Dr Serigne Gueye DIOP a rassuré les producteurs quant à la commercialisation de leurs produits. C etait en compagnie du Secrétaire d Etat Ibrahima THIAM, du DG de l’ARM Babacar SEMBENE, entre autres personnalités.

Cette initiative a visé à renforcer la production locale, soutenir la souveraineté alimentaire et promouvoir une agriculture durable et compétitive, en lien avec les besoins économiques du Sénégal.

00000


Inauguration officielle de la chambre froide multifonctionnelle de Mbane

Pour faciliter la conservation à long terme des produits agricoles

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage Mabouba DIAGNE et celui du Commerce et de l’Industrie  Dr Serigne Gueye DIOP ont procédé, le 14 mars 2025, en présence du Secrétaire d État Ibrahima THIAM, à l’inauguration officielle de la chambre froide multifonctionnelle Swami Agri N°7 suivie du lancement de la campagne de récolte, à Mbane.
Le ministre de l’agriculture a salué les importants investissements réalisés par SWAMI AGRI, évalués à 95 milliards de FCFA, permettant de couvrir aujourd’hui entre 65 et 70% des besoins nationaux en pomme de terre. Et, cette nouvelle chambre froide multifonctionnelle d’une capacité de 15 000 tonnes estimée à près de 4,5 milliards de francs CFA, représente un atout majeur pour la gestion de la production agricole, notamment en ce qui concerne la conservation des produits frais, tout en garantissant une meilleure gestion logistique et une amélioration des circuits de distribution.

Ce nouveau bijou facilite la conservation à long terme des produits agricoles, plus particulièrement de la pomme de terre , avec capacité de conservation totale estimée à cent cinq mille (105.000) tonnes.

C’est ainsi que le ministre de l’agriculture a révélé que le Sénégal a besoin de 150 000 tonnes de semences certifiées pour atteindre son autosuffisance. Et pour cela, dit-il, il lui faut 150 tonnes de pré bases. Ce qui a donné l’occasion au ministre de tutelle d’indiquer que « pour l’année 2025, le Sénégal a besoin de 130 000 tonnes de pomme de terre et de 350 000 tonnes d’oignons pour la consommation des populations ».

Le ministre DIAGNE a rappelé que « pour la présente campagne, son département a mis à la disposition des producteurs 19 922 tonnes de semences notifiées pour un montant de 10 milliards et d’importantes quantités d’engrais pour un montant de 9,375milliards de FCFA dont 44 200 Tonnes d’engrais minéraux, 22 000 litres d’engrais foliaires, 7700 d’engrais organiques solides et d’amendements organiques ».

Il a saisi également l’occasion pour annoncer la volonté du gouvernement de mettre sur pied une quarantaine de magasins de stockage et de conservation de produits agricoles décentralisés sur toute l’étendue du territoire.

Pour lui, avec les productions de SWAMI AGRI, filiale de SENEGINDIA avec une quantité de 120 000 tonnes de pommes de terre et de 30 000 tonnes d’oignons, le Sénégal est pratiquement au niveau de son autosuffisance alimentaire. «Si on ajoute maintenant les productions des petits producteurs, alors nous serons carrément excédentaires dans les deux à trois années à venir », a-t-il déclaré.

Pour ce faire, le ministre Dr Serigne G DIOP, a annoncé la construction d’une quarantaine magasin de stockage dans le but d’avoir non seulement la production et la consommation d’oignon et de pommes de terre annuellement mais aussi d’exporter vers les pays limitrophes.

Un avenir prometteur pour l’horticulture sénégalaise
SWAMI AGRI prévoit d’installer sept nouvelles chambres froides équipées de systèmes solaires dans sept régions du Sénégal, pour un investissement total de 35,7 milliards de FCFA. Cette initiative vise à mailler le territoire national et à soutenir les petits producteurs, tout en réduisant la dépendance aux importations.

Cette chambre froide est la septième construite par société Swami Agri dans la commune de Mbane, selon son président du Conseil d’administration, Souleymane NDOYE.

00000

ORSRE renforce ses agents de terrain dans l’agréage qualité des stocks

A la Chambre de commerce et d’industrie de Ziguinchor a démarré le 19 Mars 2025, une formation de renforcement des capacités des agents de terrain dans l’agréage qualité des stocks. Le travail d’agréage qualité permet une conservation dans les normes de la marchandise stockée dans les entrepôts.
Ces agents de terrain, au terme de leur formation, seront déployés dans les zones de production que sont Ziguinchor, Kolda, Sedhiou et Fatick.

000000

Grève suspendue : les boulangers lèvent le pieds

Le regroupement des boulangers du Sénégal (RBS) a décidé de lever son mot d’ordre de grève des 18 et 19 mars après une rencontre, le 10 mars 2025 avec le ministre Dr Serigne Gueye DIOP. Des engagements ont été pris par les autorités pour satisfaire une bonne partie de leurs doléances, notamment la diminution du prix du sac de farine jusqu’à 30 %, la réduction des taxes sur le gasoil et l’électricité pour les boulangers, ainsi que l’application de la mesure interdisant la vente de pain dans les boutiques, entre autres. Ils informent également qu’un comité de suivi sera mis en place.
Amadou Lamine NDIAYE, secrétaire général du regroupement des boulangers, a expliqué les raisons de la suspension de la grève. Il informe que l’essentiel de leurs doléances, soit 60 %, a été satisfait. Le ministre du Commerce et de l’Industrie a également promis qu’une diminution du prix du sac de farine, située entre 10 et 30 %, sera appliquée dans les jours à venir, en plus d’autres mesures telles que la réduction des taxes sur le gasoil et l’électricité.
Il ajoute que lors de l’audience, Serigne Gueye DIOP leur a fait savoir que il convoquera tous les acteurs du secteur, notamment les meuniers et les vendeurs de levure, afin de travailler sur les prix, notamment en déterminant le coût réel de production du pain en 2024 dans le cadre de la restructuration de la filière boulangère…
Amadou GAYE, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FBS) releve « jusqu’au moment où je vous parle, le sac de farine est toujours à 15 200 francs CFA. La hausse des prix du blé sur le marché international et le coût de l’énergie figurent parmi les principales difficultés du secteur »

000000

Promotion des produis locaux :
des associations de consommateurs détaillent leurs propositions

Des associations de consommateurs et acteurs du système alimentaire se sont accordés le 28 février 2025 à Dakar sur plusieurs propositions devant être intégrées dans la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale halieutique (LOASPH), en vue d’une meilleure promotion des produits locaux.
Les organisations concernées participaient à un atelier destiné à “recueillir les préoccupations et les propositions des consommateurs et des différents acteurs du système alimentaire pour une consommation plus accrue et plus durable des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques locaux”.

Cet atelier, organisé sous l’égide de l’institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV Africa), a permis aux organisations de consommateurs de faire de nombreuses recommandations.

Les organisations de consommateurs considèrent qu’il faut notamment « prévoir dans la LOASP les mécanismes de promotion de l’éducation alimentaire/ nutritionnelle des jeunes et des moins jeunes, intégrer dans les dispositions sur la mise en marché des produits le développement de marchés de produits issus de la production biologique ».

Elles ont aussi suggéré la mise en place de « mécanismes qui rendent disponible les intrants le long des chaines d’approvisionnement, de production, de transformation, de commercialisation et de consommation ».

Pour ces organisations, « il faut aussi réduire la TVA sur les produits locaux transformés, baisser les taxes sur les emballages importés (supérieur à 40%), tout en protégeant les PME en taxant plus fortement certains produits importés ».

00000

 
Exposition universelle Osaka 2025 : Le Sénégal va mobiliser plus d’une centaine d’entreprises

« l’exposition universelle, une célébration de la créativité humaine, de la technologie, de l’architecture, des arts et des cultures ».

Le ministre Dr Serigne Guèye DIOP a présidé le 25 mars 2025, en présence du Secrétaire d État Ibrahima THIAM la cérémonie de lancement de la participation du Sénégal à l’exposition universelle-Osaka 2025. Cette édition est prévue du 13 avril au 13 octobre avec comme thème « Concevoir la société du futur : imaginer notre vie de demain ».
Pour le Ministre « notre pays compte y prendre part activement avec la participation de plus d’une centaine d’entreprises et un retour sur investissement de 100 milliards de Fcfa ».

«Les retombées escomptées sont de 100 milliards de FCfa d’investissements à l’issue de cette exposition. Jusqu’à présent, le Sénégal participait aux expositions universelles en tant que Pays moins avancé (PMA), avec des pavillons de type C. Pour cette édition, il aura un pavillon autonome de type B de 300 m2 avec mezzanine. En optant pour ce pavillon, alliant digitalisation et innovation, notre pays projette un visage nouveau du Sénégal, moderne, créatif, tourné vers l’avenir », a relevé le ministre Serigne Guèye DIOP.

«La semaine du Sénégal est prévue du 20 au 25 août 2025. Le chef de l’Etat qui sera présent à la 9e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Cette journée sera une occasion de montrer l’art, la lutte, toutes les facettes culturelles de notre pays », a précisé le ministre.

Le CICES présente à l’ASEPEX son projet phare pour l’Expo Osaka 2025
Dans le cadre des préparatifs de la participation du Sénégal à l’Exposition Universelle Osaka 2025, l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) poursuit sa série de rencontres stratégiques avec les structures de l’État.
Ce   28 mars 2025, le Directeur Général de l’ASEPEX, Modou Mbène GUEYE, a accueilli une délégation du CICES, conduite par son Directeur Général,  Justin CORREA. Cette rencontre a été l’occasion pour le CICES de présenter un ambitieux projet de réhabilitation et d’expansion, conçu pour moderniser son infrastructure et renforcer son positionnement dans les 50 prochaines années.
Le projet prévoit :
-Une tour de 60 étages, la plus haute d’Afrique, avec une vue panoramique sur Dakar.
– Des bâtiments administratifs destinés à regrouper les principales agences du Ministère de l’Industrie et du Commerce, dont l’ASEPEX.
-Deux hôtels (4 étoiles accessible à toutes les bourses & 5 étoiles).
– Un grand mall, un palais des congrès et un centre d’exposition pour la FIDAK.

000000

PROMOGEM : Opportunités de partenariat

Les modalités d’accompagnement et de collaboration entre les deux structures dans l’objectif de réalisation des 67 marchés modernes que le PROMOGEM s’est fixé d’ici à 2029. Des discussions au menue de la rencontre entre Rougui Aladji SOW, Coordonnatrice du PROMOGEM, et Ndéye Fatou MBODJ, Administratrice Générale du FONGIP, afin de discuter des opportunités de collaboration dans le cadre du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés.
𝗥𝗼𝘂𝗴𝘂𝗶 𝗔𝗹𝗮𝗱𝗷𝗶 𝗦𝗼𝘄, 𝗖𝗼𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗿𝗶𝗰𝗲 du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (𝗣𝗥𝗢𝗠𝗢𝗚𝗘𝗠), a également reçu 𝗦𝗼𝘂𝗹𝗲𝘆𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗖AMARA, 𝗠𝗮𝗶𝗿𝗲 de la 𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗲 de 𝗦𝗶𝗰𝗮𝗽 𝗟𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁𝗲́ , pour échanger sur l’état des 𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗮𝗻𝗱𝗲𝘀 de sa localité.

Incendie marché corona de Tambacounda

6 cantines destinées à la vente de médicaments traditionnels ravagés
Six (6) cantines ont pris feu à Tambacounda , le 15 mars 2025. Ces cantines étaient destinées à la vente de médicaments traditionnels au marché « Corona » de la région. L’incendie s’est produit, occasionnant des pertes estimées à plusieurs millions de francs CFA.

Incendie au marche central de Ross Bethio

Un incendie a ravagé 17 mars 2025 le marché central de Ross Béthio. Le Maire Fally SECK a réclamé une unité des Sapeurs-Pompiers mais aussi et surtout la construction du marché Central. Ross Béthio est distante de 50 kilomètres de Saint-Louis et de 50 kilomètres de Richard Toll. Conséquence, le déploiement des Sapeurs-Pompiers s’est fait avec beaucoup de retard.
Le Maire releve : « Pour ce qui est du marché, nous avons signé un partenariat avec le Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM) mais, jusque-là, rien n’a été fait. Également, AGEROUTE s’était engagée à construire dans la commune un marché moderne et une gare routière. Mais, depuis, c’est silence radio. Mieux, nous avions saisi le Gouverneur pour l’octroi de dix hectares afin que nous puissions construire un bloc administratif avec tous les services dédiés pour y loger tous les services comme les Sapeurs-Pompiers, le Service d’Hygiène, la Gendarmerie etc. Là aussi, le dossier traine ». Toutes choses qui font que Fally Seck invite, solennellement, le Président Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, afin que les engagements des structures étatiques puissent être respectées au niveau des Collectivités territoriales.

0000

THIES Opération de contrôle sur le marché
2 tonnes de produits impropres à la consommation saisies

Les équipes du Service régional du commerce de Thiès ont saisi 2 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation, le 8 mars 2025 dans le cadre d’une opération de contrôle à travers le marché de Thiès. « Une partie de cette quantité a été saisie avant le mois béni du Ramadan, par nos équipes qui sont sur le terrain et passent au peigne fin tous les circuits de distribution, pour assurer aux consommateurs des produits de qualité », explique le chef du Service régional du Commerce de Thiès. Khadim NDIAYE rappelle que parmi les missions du ministère du Commerce, figure en bonne place la protection sanitaire du consommateur ».

Inviter les consommateurs à plus de vigilance

Le service départemental de commerce de Podor a incinéré, le 28 mars 2025, 4,5 tonnes de produits impropres à la consommation d’une valeur de 8 millions 981 mille 300 francs CFA.

« Il s’agit de produits alimentaires et manufacturés dont la date limite de consommation a été dépassée. Ils ont été saisis lors des missions de contrôle au niveau de plusieurs marchés et du département de Podor », indique son chef, Serigne Modou Bousso DIOUF a l’APS.

Les produits saisis et incinérés sont composés, entre autres, de cigarettes, de produits pharmaceutiques, de lampes interdites à la vente et de sachets plastiques.

00000
Saint-Louis : des opérations de désencombrement des marchés lancées par le préfet

Une vaste opération de désencombrement des marchés de la commune de Saint-Louis (nord) a débuté, le 20 fév 2025 sous la conduite du préfet dudit département. L’autorité préfectorale a lancé l’opération de désencombrement et de déguerpissement des marchés, au marché Tendjiguène, dans le faubourg de Sor
« L’objectif de l’opération est clair : il s’agit de procéder à la libération de certaines emprises. Vous avez même dû constater qu’il y a des occupations anarchiques qui ne permettent pas aux secours, en cas de sinistre, d’intervenir dans le marché », a déclaré le préfet
« Nous avons noté un certain nombre d’accidents qui sont causés par le fait que les piétons sont obligés d’abandonner les trottoirs pour marcher sur la route avec tous les dangers que cela comporte, surtout avec les dames », a poursuivi l’autorité administrative.
Concernant le suivi, il a été mis en place, par arrêté, « un comité départemental de suivi (CDS) avec tous les acteurs impliqués ». Entre autres, des éléments de la police, des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) et des agents de la police municipale ont été mobilisés lors du lancement de cette opération.

0000000

La Chambre de commerce de Dakar veut aider près de 400 entreprises en gestion financière et comptable

La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) s’est engagée, le 12 fév 2025 à accompagner près de 400 entreprises, dont des groupements de femmes et de jeunes, à se former en gestion financière et comptable pour accroître leur croissance.
Elle en a pris l’engagement, lors du lancement d’un programme d’assistance technique en gestion comptable et financière gratuit pour les entrepreneurs cooptés par la CCIAD, à Dakar.
Ce programme est initié dans le cadre d’un partenariat avec le Fonds de développement et de solidarité municipale (FODEM), le centre de gestion agréé, la GIZ (Coopération allemande) et la Banque mondiale.
« Nous le savons tous : disposer d’états financiers clairs et bien structurés est une nécessité absolue pour toute entreprise. En d’autres termes, c’est un véritable passeport pour la croissance et la durabilité », a déclaré Ibrahima Lô, vice-président de la CCIAD.

Il a expliqué que de tels documents, en plus d’être une « obligation administrative », restent avant tout « un outil de gestion, de transparence et de prise de décision ».
Selon M. Lô, les états financiers d’une entreprise lui permettent « d’accéder » au financement, « d’attirer » des investisseurs et de « planifier l’avenir avec certitude et sérénité ».
Si la première cohorte concerne 75 entreprises, l’objectif consiste à en accompagner 400 au total.
Le vice-président de la CCIAD a souligné que cette initiative a été motivée par un constat général selon lequel de nombreuses entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises (PME), rencontrent encore des difficultés dans l’établissement de ces documents.

Ces difficultés liées aux ressources financières et humaines limitées et à un manque d’expertise comptable.
Ce programme vise également à renforcer l’accès au financement pour la formalisation comptable.

« L’accès au financement constitue un défi majeur pour les entrepreneurs sénégalais. Pourtant, un élément fondamental conditionne cette accessibilité : la formalisation comptable », a souligné Aminata Diop SAMB, la directrice générale du FODEM.  

Elle précise que la solution proposée pour accompagner ces entreprises s’articule autour de quatre axes stratégiques portant sur un accompagnement comptable et fiscal sur mesure, la digitalisation des processus comptables et la formation continue ainsi que la mise en conformité facilitée.

Kaffrine: des acteurs économiques sensibilisés sur l’accès au code FRA

La ville de Kaffrine  a abrité, 12 fév 2025 un forum sur l’autorisation de fabrication et de mise en vente communément appelé (code FRA), à l’intention des acteurs économiques de la région.
Cette activité est une initiative de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Kaffrine, en partenariat avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

‘’On a organisé ce forum pour permettre aux acteurs économiques de la région d’avoir accès au code FRA mais aussi, pour la facilitation de l’enrôlement des petites et moyennes entreprises, l’obtention d’un registre de commerce et de numéro d’identification national des entreprises et des associations (NINEA)’’, a indiqué le président de la Chambre consulaire.

Ce forum vient aider les femmes transformatrices et les petites et moyennes entreprises à davantage être en règle avec les textes pour que leurs produits puissent être exportés partout.
  Une nouvelle démarche de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine qui travaille pour faciliter l’accès des produits issus de cette région sur le marché.


COSEC et formalisation

La directrice du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor (CIAZ), ont déclaré, le 20 fév 2025 vouloir renforcer leur collaboration, dans le but de travailler au développement des filières mangue et anacarde.
‘’Il y a une nécessité de miser sur l’anacarde et la mangue pour booster l’économie de la région de Ziguinchor. Et, c’est dans ce sillage que nous sommes à Ziguinchor pour voir les axes de collaboration que nous pourrions avoir avec la chambre de commerce, travailler ensemble et mutualiser les synergies dans l’intérêt des populations’’, a expliqué Mme Thiam.

La directrice du Conseil sénégalais des chargeurs intervenait lors d’une tournée économique à Ziguinchor entrant dans le cadre de la gestion et de la coordination des corridors terrestres et fluviomaritimes.
La directrice du COSEC a expliqué que sa tournée a également pour objectif de travailler à identifier les projets qui sont au niveau des différents corridors, notamment Ziguinchor-Guinée.
Selon elle, ‘’les pouvoirs publics entendent rendre nos corridors le plus compétitifs possible pour garder un certain nombre de frets dont le fret malien et bissau-guinéen’’.

Intervenant à son tour, le président de la Chambre consulaire de Ziguinchor,  
Pascal Kotimagne ÉHEMBA a rappelé que l’année dernière, la filière anacarde a réalisé des prouesses générant plus de 95 milliards de francs CFA.  

L’APIX va renforcer la sécurité juridique des investisseurs (directeur)

L’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) travaille sur un nouveau paradigme pour renforcer la sécurité juridique des investisseurs, a indiqué son directeur le 19 fév 2025.
‘’Un nouveau paradigme est en cours d’élaboration sur la base du PACTE, le Programme d’amélioration de la compétitivité des territoires et de l’économie, qui est un nouveau cadre sur les réformes pour permettre aux investisseurs d’avoir une certaine stabilité juridique liée à l’investissement’’, a déclaré Bakary Séga BATHILY, lors d’un forum d’affaires franco-sénégalais organisé par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF international).
Cette activité entre dans le cadre de la visite d’une mission d’entreprises françaises au Sénégal du 18 au 20 février.

Selon le directeur général de l’APIX, le Sénégal est en train ‘’de se reconstituer’’ et de ‘’créer un nouveau paradigme’’ de son environnement des affaires. « Aujourd’hui, les dernières statistiques montrent que beaucoup de points ont été relevés comme des facteurs bloquants à l’investissement, notamment l’accès aux fonciers, à l’énergie à prix compétitif, la bureaucratie, la prévisibilité et la sécurité juridique », a noté M. Bathily.

Il a assuré que ces différents points ont été pris en charge par l’APIX dans le cadre de ce nouveau programme qui renforce sa présence comme intermédiaire entre le secteur privé national ou international installé au Sénégal et l’administration sénégalaise.
‘’Sur ce point-là, nous sommes venus vous rassurer que d’ici les trois prochains mois nous allons pouvoir publier le Code des investissements qui doit être la référence unique de toutes les exceptions liées au Code général des impôts’’, a-t-il assuré. 

« C’est un signal très fort adressé au secteur privé car la sécurité juridique est ce qui fonde la décision d’investissements au niveau du secteur privé. Là où il n’y a pas de sécurité juridique, il n’y a pas de confiance, et quand il n’y a pas de confiance il n’y a pas d’investissements », a rappelé Mamadou Racine SY, premier vice-président du Conseil national du patronat (CNP).