LES PME SE DEPLOIENT A L INTERNATIONAL
Expo universelle OSAKA 2025
Résilience des PME
Besoins en accompagnement et en financement. Tels ont été des vœux émis par des entrepreneurs, issus notamment des TIC, de l’agriculture et du textile, lors de leur rencontre avec le Président le président Bassirou Diomaye FAYE.
Le chef de l’État a salué leur résilience et réaffirmé que les PME sont au cœur du développement économique du pays. Il a promis « des réformes institutionnelles, un meilleur soutien entrepreneurial » et a annoncé le lancement prochain du programme spécial, destiné à valoriser les meilleurs PME
Au total une centaine de PME seront appuyées selon l ASEPEX et 40 PME de secteurs de l’agroalimentaire, l’artisanat, le design, les technologies, les services ont été pris en charge par l’ADEPME.
En prélude à la Journée du Sénégal du 25 août 2025, le Secrétaire d État Ibrahima THIAM, aux côtés de la Directrice générale de l’ADEPME et d’entreprises sénégalaises, a fait des visites auprès des structures d’appui et d’encadrement ainsi que d’entreprises japonaises de référence. Il s agit notamment, « de Kyocera Corporation, acteur majeur des énergies renouvelables, de l’électronique et des télécommunications ; Osaka Innovation Hub (OIH), écosystème dédié aux startups, à la Greentech et à l’innovation internationale ; 1→10, Inc., entreprise créative spécialisée dans les expériences immersives et le digital culturel. Ces rencontres ouvrent de nouvelles perspectives pour renforcer la compétitivité de nos PME-PMI, encourager l’innovation et promouvoir le Made in Sénégal à l’échelle mondiale » a conclu le Secrétaire d État.
Le Sénégal à la Première Réunion Ministérielle Mondiale à Johannesburg
S’inscrire dans les dynamiques globales de soutien aux petites et moyennes entreprises
« Proposer la création, à l’échelle continentale, d’un Fonds africain pour les PME/PMI, l’élargissement de l’accès aux financements concessionnels et l’élaboration d’une stratégie ciblée pour relever ensemble le défi de l’industrialisation ». Ces propositions ont été faites par le Secrétaire d État Ibrahima THIAM en Afrique du Sud, le 23 juillet 2025, à la première réunion mondiale des ministres en charge des PME, à Johannesburg. Il était accompagné du Directeur des PME Henry Fall CARVALHO. Sous le haut patronage du Président de la République d’Afrique du Sud de Cyril RAMAPHOSA, et la présidence effective de la Directrice Exécutive du Centre du Commerce International (ITC) Pamela COKE-HAMILTON.
La rencontre s’est tenue sous le thème :
« Naviguer entre de nouvelles frontières commerciales : la transformation économique grâce au pouvoir des PME ». Le Secrétaire d État THIAM a réaffirmé l’engagement du pays à bâtir un tissu économique composé de PME innovantes, résilientes et compétitives. Les discussions ont réuni des ministres, décideurs publics, experts internationaux et partenaires techniques, autour de solutions concrètes pour développer les PME dans le monde.
« Les PME/PMI constituent 99,8 % du tissu économique sénégalais, génèrent 80 % des emplois et contribuent à hauteur de 36 % au PIB. Pourtant, leur accès au financement reste un défi majeur : à peine 9 % des crédits bancaires leur sont alloués, et 60 % ne survivent pas à leur première année » a rappelé le Secrétaire d État.
Pour changer la donne, « le Sénégal met en œuvre un Programme de Financement massif et sécurisé des PME/PMI, visant à faire passer l’encours des crédits d un milliard de dollars en 2024, à six milliards de dollars d’ici 2028. Ce programme repose sur neuf réformes majeures, dont la mise en place du Guichet Unique de Financement (GUF), le renforcement des garanties à travers le FONGIP, la promotion des financements innovants et une fiscalité plus incitative » a souligne le Secrétaire d État Ibrahima THIAM.
Deux salons sur les grands enjeux énergétiques du continent.
Le Maroc et le Sénégal ont lancé deux salons dans les secteurs de l’électricité, des énergies renouvelables et de la chimie,
Réunissant industriels, exposants, investisseurs et opérateurs des deux pays, les deux salons lances le 1ER juillet 2025, ont pour ambition de valoriser les expertises nationales dans des secteurs clés : électricité, électronique, énergies renouvelables, chimie et transformation industrielle. Ils visent également à favoriser les investissements croisés, les transferts de technologies, et le renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises (PME).
Le Salon Elec Expo Africa 2025, a été lance en présence du Ministre Secrétaire d’État Ibrahma THIAM. Il a été organisé par la Confédération Africaine de l’Électricité (CAFELEC), en présence Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Industrie et du Commerce du Royaume du Maroc, chargé du Commerce extérieur Omar HEJIRA.
« Le Sénégal œuvre à bâtir une économie résiliente, sobre en carbone et tournée vers l’innovation. L’énergie, levier essentiel de l’industrialisation, est au cœur de la Vision 2050 du Sénégal, qui fait de la diversification des sources, de l’accès universel à l’énergie et de la maîtrise des coûts des priorités nationales » a relevé le Secrétaire d Etat Ibrahima THIAM.
Le Salon Maroco-Sénégalais de la Chimie a aussi été co présidé par les deux ministres.
Mission de Benchmarking au Maroc
Renforcement des échanges commerciaux entre le Sénégal et le Royaume du Maroc.
« Renforcer la coopération bilatérale autour de leviers stratégiques : structuration du tissu entrepreneurial, accès aux marchés extérieurs, financement de la croissance et accompagnement des PME-PMI ». Axes au menu des échanges entre le Secrétaire d Etat Ibrahima THIAM et Omar HEJIRA, Secrétaire d’État marocain chargé du commerce extérieur, le 26 juin 2025 au Maroc.
Cette mission s’est déroulée en collaboration avec les structures publiques sénégalaises en charge du développement des PME, notamment ADEPME, le BMN et la Direction de la Promotion des PME.
Le Secrétaire d’État a reçu le 2 juillet 2025 son homologue marocain, Omar HEJIRA, Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, en présence de l’Ambassadeur du Maroc au Sénégal Hassan NACIRI.
Au cours de cette rencontre, il a été fait le point sur l’état des relations commerciales entre les deux pays et les opportunités pour intensifier les échanges. Conscients du potentiel encore sous-exploité, les parties ont convenu de créer un comité mixte maroco-sénégalais chargé de suivre et faciliter les échanges commerciaux et de lever les obstacles éventuels..
Une séance de travail a été organisée avec deux institutions de l’écosystème entrepreneurial marocain, à savoir l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) et Maroc PME.
Une séance de travail avec la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la région Fès-Meknès permettant de mettre « en lumière le rôle central de cette institution dans le développement économique territorial, à travers l’appui aux filières stratégiques, l’accompagnement des entreprises et la promotion des investissements » a rappelé le secrétaire d État THIAM.
La mission s est aussi rendu« à l’incubateur de l’Université EUROMED de Fès, un écosystème universitaire d’innovation orienté vers des secteurs à fort potentiel tels que la santé numérique ou l’agriculture intelligente ». Le secrétaire d État a poursuivi : « La visite de l’usine pharmaceutique BIOEXPERT illustrant de manière concrète l’importance du lien entre recherche scientifique, industrie et souveraineté sanitaire ».
Il conclut « Ces échanges ont renforcé notre conviction sur la nécessité d’une approche territoriale intégrée, reposant sur une coopération étroite entre les institutions publiques, les universités et le secteur privé. Le modèle marocain observé constitue à ce titre une source d’inspiration pour nos propres dispositifs d’appui. Ils alimentent notre réflexion pour bâtir une stratégie nationale de promotion des PME-PMI, inclusive, ambitieuse et ancrée dans les objectifs de la Vision Sénégal 2050. Ces enseignements guideront nos choix pour offrir aux PME sénégalaises un environnement plus favorable, plus compétitif, et plus connecté aux dynamiques économiques régionales ».
Consultations territoriales sur
la Stratégie nationale de Promotion et de Développement des PME/PMI.
Élaborer une stratégie nationale ambitieuse, inclusive et résolument orientée vers la souveraineté économique du Sénégal.
Dans le cadre du processus d’élaboration de la Stratégie Nationale de Promotion et de Développement des Petites et Moyennes Entreprises et Industries (PME/PMI), le Secrétaire d’État au Développement des PME/PMI M. Ibrahima THIAM a présidé ce, à Saint-Louis l’atelier zonal de concertation regroupant les acteurs des régions de Saint-Louis et de Louga. Les principaux axes d’intervention de la stratégie s’articulent autour de :
- La consolidation des mécanismes de gouvernance et d’encadrement des PME/PMI ;
- L’amélioration de l’accès au financement et aux marchés, aussi bien publics que privés ;
- Le renforcement des compétences entrepreneuriales, techniques et managériales ;
- La promotion de l’innovation, de l’industrialisation et de la compétitivité, tant au niveau national qu’international.
La phase actuelle de concertation territoriale vise à tenir compte des réalités locales et à valoriser les potentialités spécifiques des régions concernées, notamment Saint-Louis et Louga.
Le processus a été appuyé par la coopération allemande, à travers la GIZ et le projet ACCES.
Ateliers de dialogue territorial du pôle sud-est
Tambacounda et Kédougou
Dans le cadre du processus d’élaboration de la Stratégie nationale de Promotion et de Développement des PME/PMI, le Ministre THIAM a présidé, à Tambacounda un atelier de dialogue territorial réunissant les acteurs publics, privés et institutionnels.
Cette concertation, après celle du Pôle Nord tenue à Saint-Louis, s’inscrit dans une dynamique nationale de co-construction d’une stratégie ambitieuse, inclusive et résolument orientée vers l’action.
Cette stratégie vise à structurer durablement le tissu entrepreneurial, renforcer la compétitivité des entreprises, améliorer l’accès aux financements et aux marchés, et accompagner l’industrialisation progressive de notre pays.
Réunion technique sur la fiscalité des PME/PMI :
Des solutions concrètes en construction
Élaborer des propositions fiscales innovantes en faveur des PME/PMI, dans le cadre de la Stratégie nationale de promotion et de développement du secteur.
« L’avenir de notre économie repose sur un environnement fiscal juste, incitatif et accessible, capable d’encourager chaque entrepreneur à investir, innover et créer de la valeur durable ».
« Définition de mesures ciblées, opérationnalisables et pleinement adaptées aux réalités des PME/PMI ». Le ministère a travaillé aux côtés de l’administration fiscale et des représentants du secteur privé. « Cette rencontre du 17 juin 2025, a permis d’avancer significativement sur l’identification de leviers fiscaux concrets pour alléger les charges pesant sur nos PME/PMI, simplifier les procédures, favoriser l’innovation et stimuler la compétitivité des productions locales » a signale le secrétaire d État Ibrahima THIAM.
Il relève que les réformes fiscales sont en cours d’élaboration et viseront à créer un cadre incitatif, en formalisation, en innovation, en compétitivité et en emploi.
Pour une “synergie d’action
« initiative d’incubateur national pour la femme entrepreneur en lui donnant un accompagnement personnalisé ».
l’ADEPME veut créer une synergie autour de l’autonomisation des femmes
L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) a réuni le 8 août 2025 un comité de pilotage composé d’acteurs institutionnels et financiers, afin de créer une synergie autour de l’autonomisation économique des femmes, à travers le programme “WEE 4 LINGEER”.
Cette initiative vise à structurer un cadre national d’accompagnement des petites et moyennes entreprises féminines (PMEF) au Sénégal. Le ministère de la Famille et des Solidarités est aussi partie prenante.
« Il s’agit ici de voir un cadre qui va nous permettre de concevoir un programme spécifique qui va rassembler l’ensemble des initiatives, des partenaires, pour parler d’une seule voix, mettre des actions en synergie », a expliqué la directrice générale de l’ADEPME, Marie Rose FAYE.
L’ADEPME a développé et lancé le concept “WEE 4 LINGEER” en novembre 2024 « pour répondre aux nombreux défis auxquels font face les petites et moyennes entreprises féminines, citant l’accès limité au financement et au marché, la maitrise des nouvelles technologies, la structuration et le manque d’infrastructures ».
𝐑𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐀𝐃𝐄𝐏𝐌𝐄 – 𝐀𝐍𝐒𝐃
Une dynamique partenariale au service d’une meilleure connaissance et valorisation de notre tissu entrepreneurial.
Dans le cadre de son nouveau 𝐏𝐥𝐚𝐧 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, l’ADEPME renforce sa collaboration avec l’ANSD, acteur central du Système Statistique National, pour mieux orienter ses actions en faveur des PME.
Objectif : 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝’𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥𝐬 𝐝’𝐚𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐢𝐥𝐨𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬. Au cœur des échanges le 11 aout 2025 :
-Mise en place de l’Observatoire des PME
-Amélioration des statistiques du commerce extérieur
-Mise à jour de l’étude sur la contribution des PME à l’économie
-Exploitation des plateformes eNINEA, GUDEF, BDEF
-Intégration des PME dans le Recensement Général des Entreprises
-Actualisation de l’Enquête Nationale sur les PME
-Appui de la Cellule de gestion des partenariats (CGP) de l’ANSD
-Préparation d’une convention de partenariat stratégique
-Intégration du segment PME dans l’application Stat Sénégal
Accès au marché des Pme :
Un Bureau de la commande publique mis en place au sein de l’ADEPME
C’est pour aider les petites entreprises, particulièrement celles des femmes, à bénéficier de parts de marché plus importantes, qu’un Bureau de la commande publique a été mis en place. Initiée par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).
La structure est logée dans les locaux de ADEPME. Une signature de convention a eu lieu le 18 juillet 2025 dans ce sens, entre les partenaires de ce projet dont Onu-Femmes.
Ce Bureau de la commande publique vise à booster les parts de marché des Pme, plus particulièrement celles à vocation féminine, dans la Commande publique, que l’on considère comme faibles, voire inexistantes.
«Il existe un mécanisme de 2% aménagé pour les Petites et moyennes entreprises, mais qui n’est pas totalement capté par ces PME. L’initiative, d’ailleurs, entre dans ce cadre-là, comment aider les Petites et moyennes entreprises à gagner plus de parts de marché en captant les 2% qui leur sont réservés dans le Code des marchés», explique Moustapha DJITTE, Directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).
Ce Bureau de la commande publique est en droite ligne des missions assignées à L’ARCOP, ajoute-t-il.
« Pour régler le problème, il faut nécessairement que ces acteurs soient accompagnés. Et pour les accompagner, il faut mettre en place un dispositif à travers le Bureau d’assistance technique », a souligne Rose FAYE, Directrice générale de l ADEPME.
« La mise en place de ce bureau est aujourd’hui une réponse concrète aux aspirations des entreprises, notamment les PME et surtout celles à direction féminine. Et donc, l’idée, ce sera de leur donner de l’information, l’accompagnement technique nécessaire pour pouvoir accéder à la Commande publique, mais aussi leur permettre de pouvoir vraiment être des acteurs majeurs dans le cadre de notre économie » conclut Marie Rose FAYE.
𝐋𝐞 𝐅𝐎𝐍𝐆𝐈𝐏 𝐞𝐭 𝐥’𝐀𝐃𝐄𝐏𝐌𝐄 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭
𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐢𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐌𝐄 𝐬𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬 !
volonté partagée de stimuler la croissance, l’innovation et l’emploi à travers le soutien efficace aux entrepreneurs locaux.
« Mutualiser leurs expertises pour offrir un accompagnement intégré, financier et non financier, aux PME/PMI et porteurs de projets à fort potentiel ». C’est le sens de la Convention de partenariat technique, entre l’ADEPME et le FONGIP, le 9 JUILLET 2025.
Autres o𝐛𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟𝐬 :
-Appui technique et renforcement de capacités
-Labellisation et accompagnement à la structuration des projets
-Accès facilité au financement via la plateforme SAMA PME
-Suivi post-financement des entreprises soutenues
-Mise en synergie des outils numériques et des bases de données des deux structures
« 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐳 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 – 𝐅𝐕𝐄 »
l’𝐀𝐃𝐄𝐏𝐌𝐄 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐆𝐈𝐙 – 𝐏E𝐒𝐄𝐑𝐄𝐄 ont lancé, le 𝟐𝟖 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭, la 3e session de formation de formateurs sur le module « 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐳 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 – 𝐅𝐕𝐄 », développé par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Objectif : Outiller les coordonnateurs et coachs d’incubateurs, afin qu’ils deviennent des acteurs clés de la formalisation des entrepreneurs dans l’enseignement supérieur.
Cette nouvelle cohorte réunit des représentants de 𝟒 𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́𝐬 et de 𝟓 𝐈𝐒𝐄𝐏, tous engagés à bâtir un entrepreneuriat fort, structuré et durable : Université Alioune Diop de Bambey (UADB) ; Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) , Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) ; École Polytechnique de Thiès (EPT) ; 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐬 𝐒𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐄𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐏𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 (𝐈𝐒𝐄𝐏) :de Matam, Diamniadio, Bignona, Richard Toll, Thiès.
𝐅𝐨𝐫𝐮𝐦 𝐌𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐃𝐢𝐚𝐬𝐩𝐨𝐫𝐚,
Soutenir les projets économiques viables portés par la diaspora et les Sénégalais de retour.
« Opportunité de partager des expériences concrètes, de renforcer les synergies entre institutions accompagnant les projets de la diaspora sénégalaise, et d’illustrer le rôle de l’entrepreneuriat en tant que levier efficace pour une réinsertion durable des migrants de retour ». Tel ont ete objectifs de la rencontre entre acteurs. Il a été organisé le 3 juillet 2025, par 𝐥’𝐎𝐅𝐈𝐈 et 𝐥’𝐈𝐂𝐌𝐏𝐃, en partenariat avec l’État du Sénégal, dans le cadre du programme RAMP.
À cette occasion, Abdoulaye FAYE, Directeur de la Formalisation et de la Génération d’Entreprises à l’ADEPME, est intervenu sur le rôle stratégique de l’agence dans l’accompagnement des projets de la diaspora, avec l’expérience du 𝐏𝐀𝐈𝐒𝐃 et de l’OFII dans l’appui aux porteurs de projets et aux dirigeants de PME
𝐋𝐞 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐚̀ 𝐥’𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐮𝐬𝐢𝐧𝐞𝐬𝐬 𝐡𝐚𝐥𝐚𝐥
Faire du label halal un véritable accélérateur de compétitivité pour les entreprises sénégalaises sur les marchés africains et internationaux.
𝐋’𝐀𝐃𝐄𝐏𝐌𝐄 𝐞𝐭 𝐇𝐚𝐥𝐚𝐥 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐏𝐌𝐄 𝐬𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐚𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐇𝐀𝐋𝐀𝐋 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬.
« Accompagner les PME sénégalaises dans leur mise à niveau face aux normes techniques et commerciales du marché halal international ». Une convention de partenariat a été signée, le 18 juin 2025, entre l ADEPME et Halal Sénégal SARL représenté par Deneba DIOUF. Cette collaboration a pour objectif d’accompagner les PME sénégalaises dans leur mise à niveau face aux normes techniques et commerciales du marché halal international. « L’accord permettra ainsi d’accroître la présence des entreprises sénégalaises sur les marchés mondiaux du halal, tout en améliorant leur capacité à l’export. Ce partenariat permettra aux entreprises sénégalaises d’accéder à des outils techniques, des référentiels conformes aux normes halal internationales et un accompagnement stratégique. ».
L’objectif est de les positionner sur un marché en pleine expansion, évalué à plus de 6 000 milliards de dollars d’ici 2027 à l’échelle mondiale. Le dispositif qui sera mis en place par les deux structures simplifiera la certification grâce à un système intégré : Halal Sénégal assurera l’audit et la conformité religieuse des produits et services, tandis que l’ADEPME appuiera la mise en œuvre de l’assistance technique, la formalisation et la structuration des filières.
Les promoteurs rappellent « Quatre axes stratégiques guident cette initiative :
-𝐒𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 des entrepreneurs aux enjeux économiques du halal
-𝐑𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 techniques des PME
-𝐎𝐩𝐭𝐢𝐦𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 de certification
– 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐞́𝐧𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 des marchés étrangers ».
Ainsi, ils envisagent à travers cette convention :
-𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐏𝐌𝐄 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞́𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 ;
– 𝐥’𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥 ;
-𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐡𝐚𝐥𝐚𝐥.
Promotion des énergies renouvelables
-Parlementaires, société civile et secteur privé en partage sur les investissements verts
L’Assemblée nationale a organisé, 29 juillet 2025, une rencontre sur les investissements verts. Organisé en partenariat avec ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le développement industriel), cet atelier a été un cadre de dialogue entre diverses parties prenantes, notamment les parlementaires, la société civile, le secteur privé pour discuter des questions liées à la promotion des énergies renouvelables.
« Ce dialogue vise à réunir les parties prenantes pour discuter des aspects autour des défis et opportunités liés au développement des investissements verts. Les parlementaires ne peuvent pas rester indifférents à la question liée aux énergies renouvelables d’autant plus c’est au cœur de l’agenda national» a déclaré l’honorable député Ayib DAFFE, président du comité de pilotage. « Quelles sont les Insuffisances du cadre juridique, du cadre réglementaire, du cadre politique, des outils qui sont en place, des outils techniques et financiers pour la promotion des énergies renouvelables » s’est-il interroge.
Pour Rafik FEKI, représentant de l’ONUDI, son organisation « vient appuyer les efforts du gouvernement pour soutenir cette transition énergétique avec deux éléments. Le premier, c’est de trouver les ressources et l’écosystème nécessaire pour encourager ce type de production d’énergies renouvelables, Pour le second élément : « comment utiliser cette énergie pour assurer une industrialisation souveraine du pays ». Selon Fatou Dyana BA, directrice du bureau de mise à niveau des entreprises : « il est important que les entreprises puissent ensemble converger pour voir comment aller vers cette transition énergétique ».
Financement des PME :
OYASS Capital filiale du FONSIS annonce les premiers investissements
« Intervenir en fonds propres à long terme pour soutenir des entreprises locales dans leur consolidation, leur gouvernance, leur compétitivité et leur accès aux marchés, sans exiger de garanties ni imposer de calendrier de remboursement ». Tel est le sens de l action du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), en partenariat avec la KfW et la Banque mondiale. Il a présidé le 22 juillet 2025 la cérémonie de signature des premiers protocoles d’investissement de sa filiale Oyass Capital, un fonds de capital-investissement structuré et destiné aux PME.
Avec une taille cible de 52 milliards FCFA, dont 35 milliards déjà mobilisés, Oyass Capital est à ce jour, le « plus important fonds » de ce type basé au Sénégal.
« C’est donc pour relever le défi du déficit de financement des PME que le FONSIS a conçu OYASS afin de permettre aux entreprises basées au Sénégal de mobiliser un financement patient et flexible, pour accompagner leur croissance sans les asphyxier financièrement. Notre aspiration profonde est qu’OYASS Capital ne soit pas le seul, mais bien le premier d’une longue série de fonds d’investissement de grande taille, basés au Sénégal, dédiés aux Pme», a expliqué le Président du Conseil d’administration d’Oyass Capital, Babacar Gning.
Eyone SARL et Dimbaya SA, les premières bénéficiaires
Ainsi, les deux premiers investissements concernent Eyone Sarl, entreprise technologique sénégalaise active dans le secteur des services de santé, et Dimbaya SA, société sénégalaise spécialisée dans l’agro-industrie.
Eyone, entreprise technologique sénégalaise active dans la santé numérique, digitalise depuis 2015 le parcours de soins à travers un réseau médical intégré. Sa plateforme permet un accès en temps réel à des données médicales et financières fiables, contribuant à améliorer la qualité des soins. L’investissement soutiendra l’élargissement de cette infrastructure et préparera le déploiement futur d’un dossier patient unique. Plus de 300 emplois qualifiés seront créés sur deux ans.
Le projet porté par Dimbaya vise, selon la même source, l’extension des capacités de production, la diversification de produits enrichis contribuant à la sécurité alimentaire, ainsi que « la création de 500 emplois directs et 2 000 emplois indirects, en ciblant notamment l’insertion des jeunes. L’entreprise prévoit également une ouverture vers plusieurs marchés de la sous-région : Gambie, Guinée, Burkina Faso ».
ECOBANK Sénégal avec les entrepreneurs une semaine
Urgence de renforcer les dispositifs de financement adaptés, mais aussi les mécanismes d’accompagnement à la formalisation et à la structuration de ces entreprises.
Financement, accompagnement stratégique et partenariats institutionnels structurants ont été des thèmes de la semaine dédiée aux PME, clôturée, le 27 juin 2025, à Dakar ECOBANK Sénégal, avec la participation de l’ADEPME, d’ELITE Capital et de la Chambre de Commerce de Dakar. Du 23 au 27 juin, plus de 150 entrepreneurs ont été informés des solutions concrètes : coaching, diagnostic de solvabilité, montage de dossiers de crédit, solutions digitales, programme Ellever pour soutenir l’entrepreneuriat féminin……
C’était en présence de Sahid YALLOU, Directeur Général d’Ecobank Sénégal, de Dr Frédérick MENSAH, Directeur Général d’Elite Capital. Pour Issakha FALL, responsable financement à l’ADEPME : « Notre volonté commune est d’approfondir cette collaboration à travers trois axes : massification de l’accompagnement financier et technique, digitalisation des processus via le Guichet Unique de Financement (GUF), et renforcement de la coordination institutionnelle. » a informe ALLAFRICA
Selon les données de la Banque mondiale et de la l’ADEPME : « Au Sénégal, les petites et moyennes entreprises (PME) représentent près de 90 % du tissu entrepreneurial, mais ne génèrent qu’environ 30 % des emplois, 25 % du chiffre d’affaires et 20 % de la valeur ajoutée nationale. Leur contribution à l’économie reste donc encore en-deçà de leur potentiel, notamment en raison d’un accès limité aux financements formels ».
« Seulement 22,6 % des entreprises – toutes tailles confondues – disposent d’un prêt bancaire ou d’une ligne de crédit, et parmi les PME ayant sollicité un appui durant la crise du Covid-19, seules 18 % ont reçu une réponse jugée adéquate ».
« En parallèle, 68 % des PME n’ont même pas approché une institution financière, souvent par anticipation d’un refus. L’essentiel du tissu reste de surcroît informel, avec moins de 7 000 PME formelles sur environ 408 000 entités recensées dans le pays. Ces chiffres rappellent l’urgence de renforcer les dispositifs de financement adaptés, mais aussi les mécanismes d’accompagnement à la formalisation et à la structuration de ces entreprises.
Soutenir les porteurs de projets
PME/PMI, Gie et jeunes entrepreneurs de la localité.
partenariat fongip-mairie de Tambacounda
100 millions de FCfa mobilisés pour des porteurs de projets
La mairie de Tambacounda et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) ont signé, le 23 juin 2025, à Dakar, une convention de financement conjointe de 100 millions de FCfa. Cette somme, logée à l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-IMCEC), permettra de mobiliser jusqu’à 200 millions de FCfa pour soutenir les initiatives locales portées par les jeunes et les femmes.
Ce programme s’inscrit dans le cadre du Fonds de garantie pour les villes (FOGAVILLE), un mécanisme du FONGIP, destiné à faciliter l’accès au crédit pour les porteurs de projets à dimension locale, via des conventions de partenariat avec les collectivités territoriales. L’objectif est de créer un tissu économique solide à l’échelle des territoires, conformément aux ambitions du référentiel national Sénégal «Vision 2050».
Dynamique nationale de modernisation du commerce de proximité
50 points de services prévus à Dakar en phase pilote
La Délégation générale à l’Entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (Der/FJ) a lancé, le 20 JUIN 2025, un projet pilote d’installation de points de services de proximité dans la région de Dakar. Cette initiative est financée par la Fondation Khalifa bin Zayed Al Nahyan pour les œuvres humanitaires des Émirats concerne la région de Dakar, notamment Dakar, Pikine, Rufisque, Guédiawaye, Keur Massar. C était en présence de l’ambassadeur des Émirats Arabes Unis Saeed Hamdan AL NAQBI, et du président de la Fondation Khalifa bin Zayed Al Nahyan Mohamed Hajji AL KHORI qui a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner le Sénégal dans les domaines de l’employabilité et de l’insertion des jeunes.
Cette fondation a financé intégralement la première phase du programme. Selon la Déléguée générale, Dr Aïssatou MBODJ, le projet bénéficie d’une subvention initiale de 500 000 dollars, destinée à couvrir les investissements de départ, ainsi que d’un financement complémentaire de 230 millions de FCFA, alloué au fonds de roulement de chaque bénéficiaire. « Chaque point disposera d’un accès à Internet et d’un système solaire autonome », a précisé Dr MBODJ.
Formalisation : Congo et le Sénégal
Une cinquantaine de PME sénégalaises ont été créées en 2024 au Congo,
Une cinquantaine de petites et moyennes entreprises sénégalaises ont été créées en 2024 au Congo dans le cadre d’un programme gouvernemental de formalisation des activités économiques dans ce pays d’Afrique centrale, a révélé le 15 juin 2025 à l’APS, le chef du gouvernement congolais, Anatole KOLINE-MAKOSSO , en visite au Sénégal.
« On a constaté en 2024, que sur près de 4.600 petites et moyennes entreprises qui ont été créées, une cinquantaine sont des entités sénégalaises », a indiqué le Premier ministre congolais. La création de ces entreprises sénégalaises entre dans le cadre de la mise en œuvre d’une ”importante politique de migration de l’informel vers le formel”.
Capital-risque au Sénégal :
Concilier rentabilité, impact social et gouvernance solide.
Des fonds privés qui soutiennent l’innovation locale
Le capital-risque finance de nombreuses PME sénégalaises. Il accompagne la croissance des startups, du numérique, de la santé, de l’agroalimentaire, de l’éducation, de la finance. Toutefois, les retombées économiques globales restent faibles.
Des fonds comme Teranga Capital, WIC Capital, Dalberg, Brightmore Capital ou I&P figurent parmi les plus actifs.
Ils investissent en moyenne entre 50 000 et 500 000 euros par entreprise.
-Teranga Capital a déjà financé plus de 15 PME sénégalaises.
-WIC Capital, premier fonds féminin d’Afrique de l’Ouest, soutient les projets portés par des femmes.
Si ces fonds financent des structures locales, leur argent vient souvent de l’étranger.
Institutions financières, agences de coopération ou investisseurs privés étrangers dominent le secteur avec comme conséquence : une partie des dividendes est rapatriée hors du pays. Le capital-risque alimente donc l’économie, mais peut aussi créer une fuite de valeur » conclut le site SUNUJOTAAY.COM, dans un texte fait en juin 2025.
Quel avenir pour le capital-risque au Sénégal ?
« Pour maximiser son impact, le capital-risque doit s’intégrer aux politiques publiques.
Une meilleure synergie avec les institutions nationales est essentielle.
Le défi : transformer cette niche financière en moteur inclusif pour le développement » conclut Sunujotaay.com.
Vista Group prépare l’ouverture de succursales en Côte d’Ivoire et au Sénégal
en portant son capital social à 65 milliards fcfa
En plus du Burkina Faso, le groupe a racheté deux filiales africaines de Société Générale. Il est aussi présent en Gambie, en Sierra Leone, en Guinée Conakry, au Mozambique et en France.
Vista Group poursuit son expansion avec pour ambition de couvrir l’ensemble des pays de l’UEMOA et de pénétrer les marchés de l’Afrique centrale.
Le groupe financier panafricain, Vista Group Holding, a annoncé son intention d’étendre sa présence en Afrique de l’Ouest avec l’ouverture prochaine de deux succursales en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Cette décision a été dévoilée ; 30 juin 2025 selon le Journal ECOFIN.
Le projet d’ouverture de la succursale ivoirienne est en phase très avancée. « La demande d’agrément est totalement prête. Nous sommes dans le dernier virage, celui de l’incorporation de l’entreprise avant le dépôt officiel du dossier auprès de la commission bancaire », informe le groupe, ajoutant : « une fois l’agrément obtenu, nous lancerons immédiatement nos activités. Les équipes sont déjà recrutées, les locaux identifiés, et tout est en place ». Une fois ce processus finalisé, Vista entend enchaîner avec le Sénégal, et prévoit aussi de s’implanter en Afrique centrale.
L’objectif du groupe est d’étendre son réseau à 25 pays dans les prochaines années. Pour accompagner cette expansion, il a augmenté en 2024 son capital. Le capital social de Vista Bank Burkina Faso, pilier du groupe et point d’ancrage stratégique, est ainsi passé de 10 milliards FCFA (18 millions $) à 20 milliards au début de l’année, avant d’être récemment porté à 65 milliards FCFA.
innovations financières
Avec une économie numérique en plein essor, le Sénégal représente un terrain fertile
Paiements numériques : Flutterwave s’installe au Sénégal :
Flutterwave, géant nigérian de la fintech, vient d’obtenir, en juillet 2025, une licence d’institution de paiement de la BCEAO (Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest), lui permettant de proposer l’ensemble de ses services au Sénégal.
Selon Statista « Le pays, où 74 % de la population a moins de 40 ans et où la pénétration d’Internet dépasse 60 %, connaît une forte adoption des services de mobile money grâce à des plateformes comme Wave, Orange Money ou Free Money. Le marché sénégalais des paiements numériques devrait atteindre 3,08 milliards de dollars cette année ».
Ces services incluent les paiements via mobile, les virements transfrontaliers en franc CFA, l’intégration d’API pour les plateformes e-commerce comme Shopify ou WooCommerce, ainsi qu’un accompagnement client bilingue.
La certification ISO et conformité aux normes PCI-DSS, est nécessaire et garantit une sécurité optimale pour les transactions.