L industrialisation du Sénégal en marche

1) Partenariat industrie

Boeing et du Millennium Challenge Corporation  

Le Président Bassirou Diomaye FAYE a  séjourne aux États-Unis en même temps que ses homologues du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie,  à l’invitation de son homologue américain, Donald Trump.

 Il  s’ était entretenu, le 10 juillet 2025, avec des dirigeants du constructeur aéronautique et aérospatial américain Boeing et du Millennium Challenge Corporation,

 La délégation de Boeing a été conduite par   Michael SCHNABEL, vice-président chargé des opérations internationales.

Selon la Présidence de la République, « les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat [de Boeing] avec Air Sénégal, notamment l’acquisition d’avions performants, le développement des capacités locales et la création d’emplois qualifiés dans le secteur aéronautique sénégalais ».

Le chef de l’État a rencontré aussi les dirigeants du Millennium Challenge Corporation, avec lesquels il a discuté de « perspectives de coopération renforcée dans les projets de développement économique structurants en cours et à venir au Sénégal ».

a)    ville numérique

40 hectares pour  attirer des investisseurs afin de  concrétiser des projets et  faire du pays un hub numérique en Afrique.

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye FAYE  a rencontré, le 9 juillet, son homologue américain, en compagnie de plusieurs dirigeants africains et d’investisseurs américains. À cette occasion, il a présenté une série de projets stratégiques nécessitant des investissements structurants, dont un projet phare : la création d’une ville numérique en bord de mer à Dakar.

Prévue sur un site de 40 hectares en bord de mer, la ville numérique que souhaite développer le Sénégal ambitionne de transformer Dakar en un hub technologique majeur en Afrique, à l’image d’une Silicon Valley africaine, ouverte à l’innovation mondiale.

 L’objectif est d’attirer les plus grandes entreprises américaines du secteur, notamment dans l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les fintech et le cloud computing.

Avec une enveloppe de plus de 1105 milliards FCFA (environ 2 milliards de dollars), cette stratégie  New Deal Technologique vise à moderniser les infrastructures numériques, soutenir les start-up et étendre la connectivité sur l’ensemble du territoire.

b)    Protocoles d’accord en Chine

le Premier ministre Ousmane SONKO a présidé un forum économique sino-sénégalais  le 22 juin 2025. Organisé à Hangzhou, dans la province de Zhejian, par l’Agence pour la Promotion de l’Investissement et des Grands travaux (APIX) et l’ambassade du Sénégal en Chine, ce forum à abouti à plusieurs conventions et protocoles d’accord portant sur des secteurs stratégiques comme l’industrie, le logement, les transports entre autres.

 2) Étapes  turques

 Ousmane SONKO en Turquie : consolider le partenariat économique

 Après un séjour de travail en Chine, le Premier ministre Ousmane SONKO poursuit sa diplomatie offensive. Du 6 au 10 août 2025, il a effectue une visite officielle en Turquie, à l’invitation du président Recep Tayyip ERDOGAN

 Renforcer la mécanisation

Usine d’assemblage de tracteurs au Sénégal:

Un projet turc pour la diffusion des pratiques agricoles modernes et la mécanisation agricole

 Lors de la visite récente du Premier ministre Ousmane SONKO en Türkiye, un protocole d’accord stratégique a été signé avec le groupe Albayrak pour la création d’une usine d’assemblage de tracteurs au Sénégal. Ce projet, qui contribuera à la diffusion de pratiques agricoles modernes, marquera surtout une étape importante dans la mécanisation agricole en Afrique de l’Ouest.

La cérémonie de signature s’était déroulée en présence du Premier ministre Ousmane SONKO, plusieurs ministres, ainsi que du président du conseil d’administration du groupe Albayrak, Ahmet ALBAYRAK, du vice-président Nuri ALBAYRAK  et du président du groupe des investissements étrangers, ports et construction, Yunus YILMAZ.

Le Sénégal et le groupe Albayrak de Türkiye s’engagent ainsi dans une démarche stratégique pour l’agriculture. Une initiative qui permettra au Sénégal de mieux parvenir à son autosuffisance alimentaire et de rentabiliser ainsi son agriculture qu’il place au cœur de ses enjeux majeurs de souveraineté, notamment alimentaire.

Le groupe Albayrak, déjà reconnu pour ses investissements dans la construction et les infrastructures portuaires, a convenu avec la délégation sénégalaise,  de lancer un projet agricole visant à renforcer la mécanisation et à promouvoir des pratiques modernes.
L’accord prévoit, sous la supervision du ministère de l’agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’élevage, ainsi que du ministère de l’Industrie et du Commerce de notre pays, l’installation par le groupe Albayrak d’une usine d’assemblage de tracteurs au Sénégal destinée à desservir toute la région de l’Afrique de l’Ouest.

 Le projet inclura également des services de montage, de maintenance, de pièces détachées, de service après-vente, ainsi que la création d’une école spécialisée dans la formation professionnelle agricole.

Le groupe Albayrak, déjà actif dans la gestion portuaire en Somalie, en Guinée, en Gambie, au Congo et en Guinée équatoriale. Il investit également dans la construction, dans l’agriculture, dans le transport public et dans la gestion des déchets solides. .

  Une entreprise turque souhaite implanter une usine d’armement au Sénégal

 Le représentant pour l’Afrique de l’Ouest d’ASER Technology, une entreprise turque spécialisée dans l’industrie d’armement, entend contribuer à la montée en puissance de l’armée sénégalaise par un projet d’implantation d’une usine de fabrication d’armes et de drones. L’entreprise turque veut contribuer, de cette manière, à la souveraineté militaire du pays, a déclaré  a l’APS, Serigne GAYE le représentant d’ASER Technolgy

Déjà implanté en Centrafrique et en pourparlers avancés avec les autorités burkinabè, Serigne GAYE le représentant d’ASER Technolgy.pense qu’une suite favorable sera accordée au projet d’installation d’une usine de fabrication d’armes et de drones au Sénégal.

Il ajoute qu’un mémorandum d’entente présenté au ministre des Forcées armées, en lien avec ce projet, pourrait être validé lors d’une autre Technologie rencontre prévue à Dakar.

Des investissements dans le secteur du transport, concernant notamment le développement d’infrastructures ferroviaires, figurent également dans les projets qu’ASER Technolgy souhaite développer avec le Sénégal.

 Le CNP veut porter les échanges à un milliard de dollars

À Istanbul, le président du Conseil national du Patronat (Cnp), Baïdy AGNE, a annoncé la volonté du secteur privé sénégalais de hisser les échanges commerciaux avec la Türkiye à un milliard de dollars, soit 563,3 milliards de FCfa. Un objectif qui passera par la formation des talents, le co-investissement et un transfert accru de technologies entre les deux pays.

Le président Baïdy AGNE, a fixé l’objectif de porter le volume des échanges commerciaux entre Dakar et Ankara de 450 millions de dollars actuellement à un milliard dans les prochaines années (soit environ 563,3 milliards de FCfa. Il l’a annoncé lors du Forum d’affaires Türkiye-Sénégal tenu à Istanbul le  9 août 2025. Un cap qu’il entend atteindre grâce à un partenariat « gagnant-gagnant » en misant sur la formation, le co-investissement et le transfert de technologies.  

Les secteurs prioritaires identifiés vont du Btp à l’énergie en passant par le pétrole et le gaz, l’agro-industrie, l’industrie pharmaceutique, le numérique, le transport multimodal, l’armement.   

    nouveau paradigme aux dirigeants d’Eximbank

 « nous pouvons réaliser ensemble des investissements hors bilan de l’Etat en structurant les projets ». 

 La Turkish EximBank est prête à accompagner le Sénégal dans le financement de projets structurants sans un endettement de l’Etat, a explique le  ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane SARR. Il  a participé à une réunion de travail entre les dirigeants de la banque de crédit à l’exportation de Turquie et le Premier ministre Ousmane SONKO et sa délégation gouvernementale, à Istanbul, la Turkish Eximbank ayant marqué son accord pour s’aligner sur la nouvelle doctrine d’investissement du Sénégal. « Ce nouveau paradigme, étant donné le niveau de la dette, consiste à dire à Eximbank qu’il y a plusieurs projets rentables, plus avantageux pour les deux parties sans que cela ne soit pas de la dette dans le bilan de l’Etat”, a indiqué Abdourahmane SARR.

   Une coopération bilatérale solide  

Ancrée dans plus d’un demi-siècle de relations diplomatiques, cette alliance stratégique touche des secteurs variés allant de l’économie aux infrastructures, en passant par la santé, l’aéronautique, l’éducation et plus récemment l’aérospatiale.

 Une coopération sectorielle  

Le partenariat s’étend aussi à des secteurs majeurs. Dans le domaine de la santé, la Turquie soutient des établissements de référence comme la Clinique Cardiolife, le Centre ophtalmologique turc et le futur Centre d’oncologie de Diamniadio. Ce soutien s’inscrit dans une politique de santé élargie visant à renforcer le système médical sénégalais.

Dans le secteur des transports, l’accord aérien signé en 2008 et l’exploitation de la ligne Istanbul-Dakar par Turkish Airlines depuis 2009 ont renforcé la connectivité. De plus, la participation turque dans la gestion de l’Aéroport Blaise Diagne, via le consortium Limak-Summa, illustre une implication stratégique dans les infrastructures aéroportuaires.

Un tournant   vers l’aérospatiale

Récemment, la coopération s’est ouverte à un secteur stratégique : l’aérospatiale. Un Mémorandum d’entente a été signé en avril 2024 entre l’Agence sénégalaise d’Études spatiales (ASES) et la Turkish Space Agency (TSA). Ce partenariat ambitieux prévoit la formation, le transfert de technologies, le traitement de données et la construction d’une station d’observation à Kédougou, ainsi qu’un projet de « Sénégal Space Valley ».

L’éducation,    

Dans le domaine éducatif, la Turquie finance des écoles via la Fondation Maarif, reconnue d’utilité publique au Sénégal.  

  Les échanges commerciaux Après un ralentissement observé en 2023, les échanges commerciaux entre le Sénégal et la Turquie ont connu une nette reprise en 2024, atteignant 249,1 milliards FCFA, selon les dernières données disponibles.

Ce rebond marque une progression notable par rapport aux 185,3 milliards enregistrés l’année précédente, même s’il reste en deçà du record de 261 milliards FCFA établi en 2022.

Un déficit commercial  

Les exportations du Sénégal vers la Turquie se sont légèrement améliorées, s’établissant à 10,2 milliards FCFA en 2024. Ces envois concernent principalement des produits halieutiques comme les poissons et fruits de mer, des minéraux, des graines oléagineuses, des fruits tropicaux ainsi que du plomb non transformé. Toutefois, malgré cette hausse modérée, le déséquilibre de la balance commerciale reste flagrant, avec une large domination des importations turques.

La Turquie, fournisseur de premier plan du Sénégal

En 2024, la Turquie a représenté 4,8 % des importations totales du Sénégal, confirmant son statut de partenaire commercial majeur. Les achats sénégalais en provenance de Turquie se sont élevés à 239 milliards FCFA, contre 176,1 milliards FCFA en 2023.

Parmi les produits les plus importés figurent le fer, les barres et profilés en acier, les fils pour machines en fer ou acier, mais aussi les matériaux d’emballage en plastique. À cela s’ajoutent des matières premières destinées à l’industrie agroalimentaire, notamment les parfums et arômes, ainsi que des produits de consommation courante comme les pâtes alimentaires, les pâtisseries et les produits d’hygiène

   Vers des investissements privés turcs d’environ 5 mille milliards CFA dans l’énergie  

 Des investisseurs privés turcs prévoient de financer des projets dans le secteur de l’énergie au Sénégal, pour un montant de 9 milliards de dollars, soit un peu plus de 5 mille milliards de francs CFA, selon l’ambassadeur sénégalais en Turquie, Moustapha Sokhna DIOP. a l’APS.

Cette rencontre, organisée par l’association des hommes d’affaires privés de la Turquie, le Conseil des relations économiques étrangères (DEIK) et l’Agence sénégalaise pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), a réuni trois cents hommes d’affaires, dont cinquante venus du Sénégal.

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3) Initiatives industrielles sectorielles

 Comment co-construire et co-financer l’industrialisation en Afrique ».

Theme abordé dans le cadre de l’événement Connect & Inspire Afrique de l’Ouest, organisé par Bpifrance. Aux côtés du Dr Serigne Gueye DIOP, le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale de la République de Guinée, le Directeur Général de Société Générale Sénégal, le Directeur Général de Sococim et le Coordinateur Afrique de Bpifrance.

Le Ministre a présenté les ambitions du Sénégal dans le domaine de l’industrie et du commerce. Il a notamment évoqué la mise en place de zones industrielles dans les huit pôles territoriaux ainsi que la création d’agropoles dans plusieurs départements du pays.

Le Ministre a également échangé avec les participants sur divers aspects de la politique industrielle du Sénégal, tels que l’exploitation des ressources en gaz, pétrole et des phosphates de Matam.

IRAN SENEGAL

Relancer la production en stimulant la demande intérieure

 

développer l’industrie automobile et les autres secteurs stratégiques, dans une logique de souveraineté économique.

 « accompagner les entreprises nationales œuvrant pour la création de richesse et d’emplois durables au Sénégal » Le Ministre Dr Serigne Gueye DIOP a ainsi réaffirmé les engagements du gouvernement, le 24 juil 2025, en visitant l’usine de montage de voitures Seniran-Auto à Thiès, Il était accompagne par son collègue en charge des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba DIEME,

 « la visite a Seniran-Auto visait à comprendre d’abord pourquoi l’usine se limite à 15 % de production sur une capacité de 10.000 véhicules par an. Comment comprendre qu’on importe 50.000 à 100.000 véhicules usagés chaque année, alors que nous avons des industries qui produisent des véhicules neufs ?, s’est interrogé le ministre.

En tant qu’actionnaire à hauteur de 25 %, l’État du Sénégal continuera de soutenir toutes les initiatives et stratégies visant à renforcer le rayonnement de l’industrie automobile nationale » a releve le Ministre.

Il a également invité l’entreprise à investir dans la fabrication de gros porteurs et de tracteurs agricoles, « alors que le Sénégal en importe chaque année plusieurs centaines ».

 Il poursuit « Nous avons besoin de taxis, de tracteurs » et  « le projet de relance permettrait à l’usine sénégalo-iranienne de passer à 30 % de sa capacité ».

Le ministre en charge des Transports terrestres, Yankhoba DIEME, a souligné, à son tour, les besoins du secteur du transport en commun en véhicules, mais également les dispositifs de visite technique qui ne prennent pas en compte les véhicules à gaz.

 Pour lui, les principes de visite technique qui doivent désormais prendre en compte les véhicules à gaz, doivent être adaptés.

 Usine d’assemblage d’appareils électroménagers installe

Les objectifs du projet :  réduction des importations, la lutte contre le chômage et la formation des jeunes ; intégration africaine et  souveraineté industrielle

 Le groupe égyptien Siltal Industrie a inauguré,   le 25 juil 2025, sur le site industriel de Diamniadio, une usine d’assemblage d’appareils électroménagers d’un coût global de 2,7 milliards de francs CFCA, devant générer plus de 240 emplois directs.

. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr ABDELATTY a procédé à l’inauguration de l’unité industrielle en compagnie de Serigne Guèye DIOP.

Cet espace d’une capacité de 25 000 unités va servir à assembler des cuisinières à gaz, des machines à laver, des climatiseurs et des réfrigérateurs.

Selon    Badr ABDELATI, la première phase va débuter en octobre prochain et va permettre de produire des machines à laver, des cuisinières à gaz et des climatiseurs. La deuxième phase est prévue pour février 2026 et va étendre la production aux congélateurs coffres, aux réfrigérateurs et aux fontaines à eau.

Le ministre égyptien a reconnu que « le Sénégal a offert des incitations fiscales, des avantages douaniers, et un environnement politique et économique favorable ».

« Le Sénégal, depuis 65 ans, a importé ses frigos, ses cuisinières et, aujourd’hui, nous avons un gouvernement qui met avant la souveraineté industrielle, la souveraineté commerciale, la souveraineté agricole », a déclaré Dr Serigne Guèye DIOP.

« En décidant d’investir, pour une première phase, plus de 700 millions de francs CFA dans ce projet ambitieux, vous témoignez d’une confiance forte envers notre pays, son climat des affaires et son avenir », a releve Amadou GUEYE, directeur général de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (APROSI).

. « Nous sommes fiers de créer des emplois pour les jeunes sénégalais, de transférer des connaissances et de consolider les capacités industrielles locales tout en contribuant à la réduction de la dépendance aux importations », a déclaré Hatem RASLAN, directeur général du groupe Siltal.

 Un  Forum pour insuffler une nouvelle dynamique aux échanges commerciaux entre le Sénégal et l’Égypte. 

Le Ministre Dr Serigne Gueye DIOP et le Ministre égyptien des Affaires étrangères ont conjointement présidé, le Forum économique Sénégal-Égypte.

Cette rencontre a constitué un moment d’échanges constructifs en vue de bâtir un partenariat plus solide et de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.

Le Forum a enregistré la participation d’une trentaine de chefs d’entreprises égyptiens,

sous l’égide du patronat égyptien et de l’Ambassadeur de la République d’Égypte au Sénégal. Côté sénégalais, le Directeur général de l’APIX ainsi que de nombreux opérateurs économiques ont également pris part aux travaux.

Mercedes-Benz s’implante à Diamniadio :

 une usine d’assemblage en 2026

L’État mettra à disposition le terrain, des avantages fiscaux et un appui à la formation professionnelle. La garantie a été donnée. Le Premier ministre Ousmane SONKO a reçu 1er juillet 2025, une délégation du Groupe Mercedes Trucks, conduite par sa patronne, Franziska CUSUMANO. Une convention a été signée entre l’Etat du Sénégal et le constructeur automobile allemand pour l’implantation d’une usine de montage et d’assemblage de camions et de véhicules utilitaires au Sénégal. Dans un premier temps, cette usine produira des véhicules militaires, avant d’élargir son activité à des modèles civils. Ce projet, qui s’appuiera sur la main d’œuvre locale, devrait générer de nombreux emplois.

 Le Sénégal accueillera à partir de 2026 une usine d’assemblage de camions Mercedes-Benz à Diamniadio. Le projet, né d’un accord entre Daimler Truck, Global Truck Systems (GTS) et l’État du Sénégal, marque une nouvelle étape dans le développement de l’industrie automobile dans le pays.

Daimler Truck fournira les véhicules en kits CKD (Completely Knocked Down), qui seront assemblés sur place. GTS prendra en charge l’installation du site, les infrastructures, la production, le recrutement et la formation des équipes.

 Le lancement des travaux est prévu en 2026. Les premières livraisons interviendront la même année. L’usine assemblera plusieurs types de véhicules Mercedes-Benz destinés aux forces de sécurité, aux entreprises des secteurs du BTP, de la logistique ou de la gestion des déchets, ainsi qu’à des usages spécialisés (grues, bennes à ordures, etc.).

Une coopération industrielle entre l’Allemagne et le Sénégal

Une lettre d’intention a été signée entre les trois parties, définissant les engagements et les modalités de coopération. Le projet prévoit un transfert progressif de compétences, encadré par des équipes techniques de Daimler.

Franziska CUSUMANO, PDG de Mercedes-Benz Special Trucks, a salué un partenariat industriel aligné sur les standards internationaux. Michael DIETZ, président de Daimler Truck pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a souligné l’impact attendu du projet sur le développement économique régional.

Le gouvernement sénégalais considère cette usine comme un jalon important dans sa stratégie d’industrialisation, avec des retombées directes sur l’emploi, la formation et la valorisation des capacités nationales

 d) 300 hectares a l APROSI

Le projet de construction du site industriel du pôle régional de Thiès lancé

Territorialisation des politiques publiques et dans le respect du principe d’équité territoriale : huit pôles régionaux,

Pour la mise en place du pôle industriel de la région de Thiès, la commune de Thilmakha, dans le département de Tivaouane, a octroyé 300 hectares à l’Agence pour la promotion des sites industriels (APROSI). Le lancement du projet de construction du site industriel du pôle régional de Thiès, marqué par la mise en place d’un groupe de travail, a eu lieu le  26 juillet 2025 à Thilmakha. C était en présence  du  Sous-Préfet de Niakhene , de la Présidente du Conseil Départemental de Tivaouane Seynabou Gaye TOURE,  du maire Cheikh Ibra NDIAYE et conseil municipal, des 63 chefs de villages de ladite communes,  des populations ainsi que des maires des collectivités territoriales environnantes.

Le directeur général de l’Agence pour la promotion des sites industriels, Amadou GUEYE, a présidé, la cérémonie de lancement officiel du projet de construction du site industriel du pôle régional de Thiès.. Selon lui, « la mise à disposition de ce site marque le début d’un long processus. Les prochaines étapes concerneront des études techniques de faisabilité ainsi que la recherche de financements pour la construction de bâtiments à usage industriel »..

Amadou GUEYE a invité les maires et la présidente du Conseil départemental de Tivaouane, à s’impliquer dans la mobilisation des ressources et des partenaires pour concrétiser la vision du Président de la République en matière d’industrialisation.

Il s’agira également de définir les filières industrielles que ce pôle va intégrer, en fonction des potentialités locales.

Pour le maire de Thilmakha, Cheikh Ibra NDIAYE,  « ce futur pôle industriel permettra de résorber le chômage des jeunes et des femmes du département de Tivaouane dans son ensemble ».

Renforcer le partenariat.

La phase 2 de la Plateforme Industrielle Internationale de Diamniadio a été entièrement financée par la banque chinoise.

 La Vice-Présidente de la Banque d’importation et d’exportation de la Chine (CHINA EXIMBANK) YANG DONG NING,  a fait une visite de terrain, le 05 août 2025. Elle a été accueillie par le Directeur Général de l’APROSI Amadou GUEYE.  Ils ont ainsi visité plusieurs entreprises de la Phase 2 de la Plateforme Industrielle Internationale de Diamniadio. A cette occasion, le Directeur général de l’APROSI a présenté les futurs projets de l’Agence dont certains sont arrivés à maturation et qui n’attendent qu’un financement. Il a exprimé son souhait d’obtenir l’accompagnement de la banque chinoise.

Attirer et faciliter les investissements chinois dans les sites industriels de l’APROSI a travers le pays.

La riche province chinoise de SHANDONG montre son intérêt

L APROSI  est en voie de réaliser des  plateformes industrielles  dans les 08 pôles. « Nouer des relations de partenariat ». C’était l’objet de la venue de la délégation chinoise, visitant la Plateforme Industrielle Internationale de Diamniadio, le 08 août 2025. Elle était dirigée par  FAN HUA PING, Vice-Président du Comité Permanent de l’Assemblée Populaire de la province de SHANDONG. Elle a été reçue par Amadou GUEYE Directeur Général de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels.

La province de SHANDONG est la 2eme  région la plus peuplée mais également la 3e circonscription territoriale la plus riche de la République Populaire de Chine. Elle est la 2e plus grande région productrice de pétrole et dispose d’une industrie textile très développée. Avec sa Free Trade Zone, SHANDONG abrite de très nombreuses industries technologiques de pointe et l’un des hubs logistiques les plus importants de la Chine. Les deux parties ont discuté des opportunités de coopération et échangé sur la construction et la gestion de Plateformes Industrielles.

 e) Création d une usine de production de matériaux préfabriqué

 Ambition de construire 10.000 logements par an

 « Ce projet sera réalisé en 18 mois dans des conditions optimales. Il permettra la création de 1 200 emplois directs et environ 2 700 emplois indirects. Il contribuera significativement au développement économique du pays et à l’amélioration des conditions de logement.», a déclaré Li Tong, directrice générale de Fanzhisheng, en charge de la réalisation.

 Il  impliquera 63 techniciens, dont 23 chinois durant la phase initiale. La directrice générale du groupe chinois partenaire, Fanzhisheng, Lee Tong, a relevé la portée symbolique et technologique du projet. Il bénéficie du soutien de partenaires financiers tels que Coris bank, le crédit export chinois, ainsi qu’un appui de l’État du Sénégal.

Un partenariat a été scellé, le 5 aout 2025, entre l’APIX et la SICAP en vue de la mise en œuvre du projet industriel « Sicap industrie Sa » à Diass. À travers la signature d’une convention, les deux structures s’engagent à créer une usine de production de matériaux préfabriqués en béton et de barres d’acier, destinée à soutenir la politique nationale de logement et l’ambition industrielle du Sénégal. La convention, paraphée à Dakar inclut aussi   l’entreprise chinoise Fanzhisheng.

 Le projet prévoit l’implantation, sur un site de 66 hectares dans la Zone économique spéciale (Zes) de Diass, d’une usine de fabrication de matériaux de construction préfabriqués, dotée d’une capacité annuelle de 750.000 m³ de composants en béton, ainsi que d’une unité de transformation de barres d’acier.

Avec un investissement global estimé à 100 millions de dollars (soit plus de 56 milliards de FCfa), l’usine vise la production de 10.000 logements par an et devrait générer 1.200 emplois directs et près de 2.700 emplois indirects, selon Bacary Séga BATHILY, directeur général de L’APIX SA.

Le complexe industriel comprendra neuf lignes de production automatisées, une centrale à béton, une ligne de fabrication de barres d’acier, une épandeuse mécanisée, ainsi qu’un système intégré de cure à la vapeur, garantissant performance, durabilité et conformité aux normes environnementales.

.Pour Bacary Séga BATHILY : « . Il s’agit d’un programme structurant qui renforcera notre tissu productif local et réduira notre dépendance aux importations ». Avec l’implication de la Sicap, désormais désignée « promoteur-développeur » dans le cadre de cette convention.

De son côté, Mouhamadou Moctar MAGASSOUBA, directeur général de la Sicap  releve : « nous nous engageant dans l’industrialisation du secteur du bâtiment. Notre objectif est clair : faire de la Zes de Diass un pôle de croissance moderne, compétitif et attractif pour les investissements ».

f) fonds norvégien d’investissement Norfund au Sénégal.

Ce fonds stratégique a sélectionné 30 pays, dont le Sénégal, pour y déployer ses investissements en vue de contribuer significativement au développement socioéconomique. Le Ministre   Dr. Serigne Guèye DIOP a présidé, le 17 juin 2025,  la cérémonie de lancement officiel.

À travers ce partenariat, plus de 4 milliards de dollars seront injectés dans des secteurs clés tels que les industries extractives, manufacturières, l’agroalimentaire, ainsi que le développement durable.

En parfaite cohérence avec les ambitions du Référentiel Sénégal 2050, Norfund entend renforcer l’accès au financement des PME/PMI porteuses de projets à fort impact social et à valeur ajoutée élevée, contribuant ainsi à une croissance inclusive et durable pour notre pays.

       g) Salon Sen Food : cap sur l’investissement industriel.

Le Ministre Dr Serigne Gueye Diop, a effectué une visite au Salon Sen Food,. Cet événement d’envergure met à l’honneur la diversité des produits agroalimentaires et industriels, et rassemble de nombreuses entreprises sénégalaises et internationales.

Organisé en partenariat avec l’Ambassade de Turquie, le salon attire des investisseurs venus des quatre coins du monde.

 Il a saisi cette opportunité pour inviter ces investisseurs à s’implanter dans les zones industrielles prévues dans les 8 pôles territoriaux définis dans le Référentiel Sénégal 2050, l’agenda stratégique de transformation nationale.

Dr Serigne Gueye DIOP a réaffirmé l’engagement ferme de l’État à accompagner toutes les entreprises qui feront le choix du Sénégal, avec pour ambition d’en faire un pays prospère, industriellement fort et souverain.

Dans cette dynamique, le gouvernement a adopté une nouvelle politique industrielle visant à lever les obstacles qui freinent le développement du secteur, notamment en matière d’énergie, de fiscalité et de logistique.

Par ailleurs, l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz devrait permettre une baisse significative des coûts de production de l’électricité, renforçant ainsi la compétitivité de l’économie nationale.

 h) Convention de partenariat

entre le secteur privé et les institutions locales’’.

 Le maire de Rufisque loue le partenariat entre sa ville et SOCOCIM-Industries

Le maire de Rufisque, Dr Omar Cissé, a magnifié, le 6 août 2025  le partenariat entre sa ville et SOCOCIM-Industries,  Il a magnifié   les relations entre une entreprise industrielle « soucieuse de la promotion socio-économique et environnementale de son territoire d’implantation et une collectivité territoriale résolument engagée dans la satisfaction des besoins de ses habitants ».

I)               Industrialisation du pôle Casamance :

Bientôt une unité de production de bonbonnes de gaz à Ziguinchor Baptisée Tenronr Hpv,  .

« sauver des vies en réponse à des accidents récurrents d’explosion de gaz butane » .Selon le promoteur Oscar NZALE, la lutte contre les accidents domestiques liés aux bonbonnes de gaz doit être la préoccupation de toutes les entreprises dans ce domaine.

« Ces bonbonnes présentent une résistance exceptionnelle au feu, jusqu’à 850 °C, une absorption des chocs remarquable et une robustesse face aux environnements corrosifs. Elles surpassent largement les bouteilles traditionnelles en acier, en aluminium ou en fibres de carbone », a-t-il expliqué.

L ’opérateur économique sénégalais, établi en Suisse Oscar NZALE, s’active à installer une unité de production de bonbonnes de gaz à Ziguinchor. Son promoteur est l’ancien patron de « Casa Jus », lancé il y a 30 ans. Oscar Nzalé se tourne, aujourd’hui, vers un projet novateur, notamment le gaz domestique avec en ligne de mire le renforcement de la sécurité des ménages sénégalais.

L’entrepreneur, soutient ainsi avoir conclu un partenariat avec une entreprise belge spécialisée dans la fabrication de bonbonnes de gaz conçues à partir de fibres minérales de grade aérospatial, dit il,  dans un entretien accordé au journal LE SOLEIL.

Réduire drastiquement les risques d’explosion

Conformes à la norme Iso 11119-2020, les bonbonnes de gaz en question résistent aux chocs et garantissent une durée de vie de 20 ans. « Leur conception réduit drastiquement les risques d’explosion, un fléau qui endeuille souvent les foyers sénégalais », a-t-il déploré.

Pour Oscar NZALE, le projet va au-delà de l’innovation technologique. Il souhaite également accompagner les nouvelles autorités dans la dynamique d’industrialisation et de transformation au niveau des Pôles économiques régionaux

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 4)Sénégal : Etat de l industrie

Le chiffre d’affaires dans l’industrie se relève de 22,7%, au 1er trimestre 2025

                                                Le chiffre d’affaires dans l’industrie se relève de 22,7%, au premier trimestre 2025, comparé à celui de la même période de 2024, sous l’effet de l’amélioration de celui des industries extractives (+73,2%), et dans une moindre mesure, des industries environnementales (+20,9%) et de production d’électricité, de gaz et d’eau (+0,3%).

Relativement à celui de la période correspondante de 2024, note l’Ansd, le chiffre d’affaires dans les industries extractives s’améliore de 73,2% au premier trimestre 2025, principalement en raison du démarrage de l’extraction du pétrole au Sénégal et à l’augmentation du chiffre d’affaires des minerais métalliques (+38,6%). 

S’agissant du chiffre d’affaires des industries environnementales, il augmente de 20,9%, comparé au trimestre correspondant de l’année précédente. Cette évolution est en relation avec la hausse du chiffre d’affaires des activités de collecte des eaux usées et boues (+28,9%) et de traitement et d’élimination des déchets (+20,9%).

Le chiffre d’affaires des industries de production d’électricité, de gaz et d’eau se bonifie également de 0,3% au premier trimestre 2025, comparativement à celui de la même période de 2024. Cette évolution est attribuable à la hausse des ventes d’électricité et de gaz (+0,2%) et d’eau (+0,8%). Cependant, le chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière se dégrade de 0,7% en variation annuelle au premier trimestre 2025, sous l’effet, particulièrement, de la diminution des ventes des produits agro-alimentaires (-7,8%) et des matériaux minéraux (-4,5%).

Toutefois, cette contre performance de l’industrie manufacturière est amoindrie par la progression du chiffre d’affaires du papier et carton, des travaux d’impression et de reproduction d’enregistrement (+120,3%), des produits métallurgiques et de fonderie (+32,0%) ainsi que des produits du raffinage et de la cokéfaction (+16,6%). 

De même, le chiffre d’affaires de l’activité d’égrenage de coton se replie de 32,2% au premier trimestre 2025, comparativement à la période correspondante de 2024 en raison de la baisse des ventes de coton.

 En mai 2025, la production industrielle augmente de 19,0% globalement et baisse de 2,4% hors pétrole.

 Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), la production industrielle, en mai 2025, hors égrenage de coton se relève de 19,0% relativement à celle de la même période en 2024. Hors hydrocarbures, l’évolution est de -2,4% en mai 2025 et de +3,7% sur les cinq premiers mois de l’année 2025.

La même source souligne que cette évolution est imputable au bond des industries extractives (+60,3%), principalement dû à la prise en compte du démarrage de l’extraction de pétrole au Sénégal et, dans une moindre mesure, à l’accroissement de la production de l’électricité, gaz et eau (+5,6%) et des industries environnementales (+4,2%).

En revanche, il est noté une baisse de la production des industries manufacturières (-1,3%) sur la période sous revue. Sur les cinq premiers mois de 2025, la production industrielle s’améliore de 22,6%, par rapport à la période correspondante de 2024. S’agissant de l’activité d’égrenage de coton, elle est marquée par une absence de production en mai 2025.

  Industrie sénégalaise :

une croissance portée par le pétrole

La production industrielle sénégalaise a crû de 19% en mai 2025, grâce au secteur extractif et au pétrole, tandis que le secteur manufacturier marque un recul, selon l’ANSD.

La production industrielle sénégalaise a progressé de 19,0% en mai 2025 par rapport à mai 2024, portée principalement par le secteur extractif et le démarrage de l’exploitation pétrolière, selon le rapport publié en juillet par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Toutefois, le secteur manufacturier connaît un léger repli, soulignant des disparités au sein de l’industrie nationale.

Selon les données de l’Indice harmonisé de la production industrielle (IHPI) de l’ANSD, le secteur des industries extractives affiche une croissance remarquable de 60,3% en mai 2025, stimulée par le lancement de l’extraction pétrolière. Malgré cette performance, certains sous-secteurs comme les minerais métalliques et autres industries extractives enregistrent des baisses respectives de 4,8% et 14,2%. Sur la période janvier-mai 2025, la croissance cumulée atteint 67,7%.

En revanche, les industries manufacturières ont reculé de 1,3% en mai, affectées notamment par une baisse de 21,5% dans les produits chimiques et pharmaceutiques et de 13,2% dans les matériaux minéraux. Seules les branches du raffinage et cokéfaction (+38,9%) et des produits métallurgiques (+7,5%) ont tiré leur épingle du jeu. Sur les cinq premiers mois de l’année, le secteur manufacturier accuse un repli de 2,4%.

Le secteur des industries environnementales connaît une croissance modérée de 4,2% en mai, soutenue par la collecte des eaux usées (+4,9%) et le traitement des déchets (+4,3%). Les activités d’électricité, gaz et eau progressent de 5,6% pour le mois, et de 1,4% sur les cinq mois. Par ailleurs, l’égrenage de coton n’a pas produit en mai, conformément à son cycle, mais affiche une progression cumulée de 43,1% sur cinq mois.

Le rapport, basé sur un échantillon de 72 entreprises couvrant près de 90% de la valeur ajoutée industrielle, s’appuie sur une méthodologie rigoureuse avec un double système de pondération et un taux de réponse de 86,8%.

Cette performance globale traduit un contexte contrasté où la dynamique du secteur extractif compense les difficultés rencontrées par certaines branches manufacturières, soulignant l’enjeu de diversification et d’équilibre pour l’industrie sénégalaise