ACTUALITES DU SECTEUR : Commercialisation de la pomme de terre, de l oignon, du cajou ; Phosphate de Matam ; stratégies nationale PME ......

OIGNON ET  POMME DE TERRE

Tabaski : marché bien approvisionne et bien régulé

 Des dispositions ont été prises par le Directeur général de l ARM  Babacar SEMBENE pour accompagner la campagne de commercialisation.

 Pour l’oignon

– Plateformes : 200 a 300 cfa

– Prix grossistes : 300 a 400 cfa

– Prix détails : 400 a 500 cfa

Pour la pomme de terre

– Plateformes : 225 a 350 cfa

– Prix grossistes : 350 a 400 cfa

– Prix détails : 400 a 500 cfa

Il faut rappeler que la production de cette année est particulièrement bonne. La production de pomme de terre est estimée à 240 000 tonnes, soit 90 000 tonnes de plus que les besoins de consommation annuels du pays, qui sont de 150 000 tonnes. Concernant l’oignon, on s’attend à une très forte production de 450 000 tonnes, pour une demande de 350 000.

Et la régulation a toujours été faite par les services de l’ARM. Par exemple, l’Agence de régulation des marchés (ARM), avait suspendu à compter du 14 avril à minuit, la vente d’oignons entre les zones de production et les marchés de gros, lieux d’échanges entre grossistes et détaillants. C’était dans une lettre circulaire datée du 11 avril 2025 relevant une saturation du marché en oignon, causant une baisse des prix aux producteurs.

Cette décision a été prise, suite à une « analyse approfondie de la situation de surplus d’oignons sur le marché national ». Il relève que ce déséquilibre a engendré une baisse considérable des prix, mettant en difficulté les commerçants.

La circulaire avait expliqué que « cette situation est la conséquence des pics de récolte entre mars et avril 2025 ». Pour protéger les les producteurs et soutenir la production locale, il a été décidé de suspendre temporairement, les ventes d’oignons entre zone de production et marché de gros sur tout le territoire national.

« Les agro-business, devront maintenir l’arrêt de leurs ventes, ce choix vise à protéger les petits producteurs, dont les rendements tournent autour de 30 tonnes par hectare, et qui ne peuvent rivaliser avec les gros producteurs qui ont une capacité de 90 tonnes à l’hectare ».

Lancement du LOUMA

du Marché d’Intérêt National  de Diamniadio.

 Le laboratoire d’analyse ainsi que le restaurant du Marché d’Intérêt National ont été inaugurés

L’initiative du Louma, en particulier a la veille de la Tabaski, permettra d’écouler les surplus de production, comme l’oignon, la pomme de terre ou la carotte….. Le Secrétaire d’Etat Ibrahima THIAM a rappelle la place de « la souveraineté économique, notamment alimentaire, qui est au cœur des priorités du référentiel 2050 ». Il a présidé la cérémonie de lancement, le 30 mai 2025, à côté du Ministre Dr Mabouba DIAGNE, en présence du Directeur général du MIN Mamadou COULIBALY ; de la Directrice de LANAC Fatou BEYE SARE.

« L’agriculture est appelée à assurer la souveraineté alimentaire, transformer les produits locaux, diversifier les exportations et améliorer les revenus des producteurs. Le gouvernement prône une transformation systémique rompant avec la dépendance extérieure » a relevé le Secrétaire d État.

Dans ce cadre, le Marché d’Intérêt National (MIN) joue un rôle central pour promouvoir la consommation locale. Le Louma hebdomadaire du MIN devient un levier stratégique : « il régule les prix des fruits et légumes, soutient les producteurs par une logistique subventionnée, réduit les pertes post-récolte, et favorise l’emploi, en particulier des femmes ».

 Les PME/PMI sénégalaises devraient pouvoir profiter de cette plateforme qui leur offre plusieurs commodités avec plus de 72 magasins de stockage.

 FILIERE ANACARDE.

 7 000 tonnes seulement sont transformées au niveau local sur les quelque 80 000 tonnes collectées annuellement.

 « Le gouvernement est engagé à industrialiser la filière pour passer à 50 % de produits transformés localement plutôt que de favoriser l’exportation tous azimuts… » a rappelé le Dr. Serigne Gueye DIOP présidant un CRD sur l’anacarde, le  27 Mai 2025 a Ziguinchor.  C’était en présence du gouverneur , des directeurs nationaux, des services de l’administration, de l’Interprofession cajou du Sénégal (ICAS) et populations.

Dans sa communication, le Coordonnateur de l’Unité nationale de mise en œuvre du Cadre intégré renforcé (UNMOCIR), Ousmane KA a fait le bilan de la campagne anacarde 2024, les contraintes constatées, des recommandations pour le développement de la chaine de valeur cajou au Sénégal.

Le Ministre  a invité « les producteurs, les collecteurs, les transformateurs, les exportateurs, les structures publiques, à travailler pour augmenter les rendements, favoriser la commercialisation de l’anacarde comme produit fini, comme matière première, concevoir des stratégies innovantes pour plus de rentabilité et de compétitivité ».

Le Ministre  a annoncé des mesures allant dans le sens de la mise en place d’une politique soutenue pour le développement de la filière anacarde. En réponse aux préoccupations des acteurs, il a réitéré l’engagement de son Département à adresser les différentes contraintes soulevées. Il a ainsi annoncé les mesures phares, à opérationnaliser avant la prochaine campagne :

-« Fixation d’un prix au producteur plancher pour chaque campagne.

-Mise en place d’un système de prélèvement ou de taxation à l’exportation.

-Mise en place d’un mécanisme d’agréments des acteurs du maillon de la commercialisation d’anacarde (collecteurs, commerçants grossistes et exportateurs).

-Mise en place d’une fenêtre d’achat. Il s’agira d’une période allant de 01 à 02 mois et durant laquelle seules les unités de transformation seront autorisées à s’approvisionner auprès des producteurs afin de leur permettre de constituer leurs stocks.

-Mise en place d’un comité technique de suivi de la chaine de valeur cajou ;

-Mise en place d’un fonds d’appui au développement de la chaine de valeur cajou».

En marge du Comité régional de développement (CRD) consacré à la commercialisation de l’anacarde, le Secrétaire général  Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE  a procédé, au nom du Ministre Dr. Serigne Guèye DIOP, à la remise de matériel aux transformateurs et producteurs de la région.

 La transformation locale de l’anacarde est une grande préoccupation pour le Chef de l Etat Bassirou Diomaye FAYE demandant le renforcement des initiatives privées. En Conseil des Ministres du 20 mai 2025, il a insisté sur « l’impératif de renforcer les initiatives privées de transformation locale de la production d’anacarde afin de repositionner cette filière dans la stratégie nationale d’industrialisation ».

Cashew Conference 2025 en Inde  

L’ORSRE positionne la filière cajou

« Positionner la filière cajou comme levier stratégique de souveraineté alimentaire, de création d’emplois et d’investissement responsable. Et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération technique et commerciale, en cohérence avec les ambitions nationales en matière d’industrialisation agroalimentaire et d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales ».

L’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt (ORSRE) a représenté le Sénégal à la Cashew Conference 2025, l’un des rendez-vous mondiaux les plus influents du secteur de la noix de cajou, du 12 au 14 mai 2025 en Inde.

Cette conférence a réuni des centaines d’acteurs clés :  producteurs, transformateurs, équipementiers, investisseurs et décideurs publics pour échanger sur les innovations, les marchés émergents et les opportunités de partenariat autour de la filière cajou.

Lors de cette mission stratégique, la délégation de l’ORSRE a présenté le potentiel du Sénégal en matière de production, transformation et exportation de l’anacarde, et a pris part à des discussions de haut niveau sur :

-la transformation locale et la montée en valeur des produits bruts ;

-la garantie de débouchés commerciaux pour la noix de cajou et l’amende sénégalaises ;

-les opportunités d’investissement dans le secteur de l’anacarde au Sénégal ;

-le financement innovant via le Système de Récépissé d’Entrepôt (SRE).

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 PROJET D’EXPLOITATION DES PHOSPHATES DE MATAM.

Transformer le paysage économique du nord-est du Sénégal.

 Une zone dotée d’un fort potentiel agricole, sylvo-pastoral et industriel, mais dont la contribution au PIB national reste inférieure à 1 %.

 Le Ministre Dr Serigne Gueye DIOP a présidé,    le 9 mai  2025,  le Comité régional de développement (CRD), en présence du Gouverneur Said DIA et du Secrétaire d’État Ibrahima THIAM, des populations, des élus locaux, la Chambre de commerce, les autorités administratives.

Les directeurs généraux ainsi que les coordonnateurs des programmes rattachés au Ministère ont présenté aux participants les plans d’action qui seront mis en œuvre en concertation avec les élus locaux, les opérateurs économiques et l’administration territoriale. L’objectif est de favoriser une appropriation effective par les populations des différentes collectivités concernées.

 « Ce projet qui s’inscrit dans la mise en application de nouveaux paradigmes, va permettre à Matam de passer de moins 1% dans le PIB aujourd’hui à 9% à l’horizon 2050 avec la création des centaines de milliers d’emplois directs et indirects dans la chaîne de valeur » a relevé le Ministre Serigne Gueye DIOP.

Faire de Matam le futur hub phosphatier du Sénégal

 Lors de cette rencontre, le ministre a annoncé le démarrage des études de faisabilité pour la construction d’une nouvelle usine de phosphate. « Matam sera doté d’un complexe minéralier et phosphatier pour l’exploitation du phosphate. Il s’agit d’un projet de 1000 hectares au moins avec une zone de lavage, de nettoyage et d’extraction du phosphate et des centrales thermiques et électriques ».

 La création, dès cette année, d’une usine de production d’engrais à Danthiady (commune d’Ogo), avec une capacité de plus de deux millions de tonnes destinées au marché national et sous-régional. « Un pôle intégré pour l’extraction, la transformation et la valorisation du phosphate sera également mis en place ».

Matam devrait également abriter la future société nationale des phosphates dont le rôle sera de gérer tout le portefeuille phosphatier du pays.  « Nous allons démarrer une étude de faisabilité avec des géologues qui vont venir faire des recherches pour voir où se trouve exactement le phosphate. Ce sera une manière de faire la cartographie du phosphate. A la fin du maping  du phosphate, il sera créé la Société nationale des phosphates, avec comme siège la région de Matam. Tout le phosphate y sera exploité afin que les bénéfices reviennent aux populations sénégalaises pour le développement de la région ».

En complément, une université du phosphate et de l’agrobusiness verra le jour pour former la jeunesse aux métiers liés au phosphate, à l’agriculture et à la production de semences. Un centre de formation professionnelle, axé sur les métiers techniques (mécanique, électricité, etc.), est aussi prévu.

Le Ministre a aussi annoncé des programmes relatifs au chemin de fer, à l’accès à l’énergie, au financement, à l’investissement humain pour avoir suffisamment d’ingénieurs, de techniciens et de jeunes qualifiés ».

𝐑𝐞𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐝’𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞𝐧𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐭𝐚𝐦

Dans le cadre du projet « 𝐀𝐜𝐜𝐞́𝐥𝐞́𝐫𝐞𝐫 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 », une remise officielle d’équipements essentiels (𝑡𝑟𝑖𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒𝑠, 𝑚𝑜𝑢𝑙𝑖𝑛𝑠, 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑟𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑢𝑠𝑒𝑠, 𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑒𝑡𝑐.) a été effectuée  au profit de plusieurs jeunes porteurs de projets de la région de Matam.

Ce projet, financé par le PNUD et mis en œuvre par l’ADEPME, est actuellement déployé dans les régions de Louga, Matam et Saint-Louis. Il vise à :

-Renforcer les capacités techniques et financières des jeunes pour soutenir l’entrepreneuriat et l’emploi

-Encourager une gestion durable des ressources naturelles et la transition vers une économie verte

-Promouvoir la participation citoyenne, le leadership et l’engagement des jeunes

-Appuyer les politiques publiques en faveur de l’autonomisation des jeunes

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 METROLOGIE

150e journée mondiale

 À l’occasion du 150e anniversaire de la Convention du Mètre, la métrologie est célébrée comme un pilier intemporel de la science et du développement.

Ce thème intitulé « Des mesures à tous les temps, à tous les peuples » souligne l’importance historique et universelle des mesures. Le Ministre   Dr. Serigne Guèye DIOP a présidé, le 20 mai 2025, la cérémonie et s’ est s’engagé « à renforcer cette discipline en modernisant les équipements, formant les ressources humaines et en érigeant la structure en charge de la métrologie en Direction nationale. Cette réforme s’inscrit dans la nouvelle politique industrielle du Sénégal ».

Il a été également beaucoup questions du rôle de la météorologie dans l’exploitation des hydrocarbures.

Le Ministre Dr Serigne Gueye DIOP a appelé à une mobilisation collective des acteurs économiques, scientifiques et sociaux pour « faire de la métrologie un moteur de transformation industrielle, de maîtrise des prix, de fiabilité des données économiques, et d’intégration aux marchés régionaux et internationaux ».

La métrologie, science des mesures, joue un rôle fondamental dans la qualité, la sécurité, l’innovation et le développement durable.

Elle est présente dans de nombreux domaines : santé, industrie, environnement, commerce, etc.

Elle est également un levier stratégique pour l’économie, en assurant la conformité des produits, la confiance des consommateurs et la compétitivité des entreprises à l’échelle internationale.

JOURNÉES NATIONALES DE LA QUALITÉ

« La qualité constitue un levier stratégique essentiel pour bâtir un Sénégal souverain, industriel et compétitif ».

L’administration devrait elle aussi s’engager dans une démarche qualité selon la norme Iso 9000 pour assurer un service de qualité aux citoyens.

 « La normalisation et la qualité, piliers d’un développement industriel durable pour la prospérité économique, la souveraineté et le bien-être des populations ».Tel a été le thème de la cérémonie présidée par  le Président de la République le 28 avril 2025, en présence du ministre Dr Serigne Gueye DIOP, du secrétaire d’Etat Ibrahima THIAM, du Directeur général de l ASN Abdourahmane NDONE, entre autres personnalités. A cette occasion, ont été remis des trophées du Prix Oscar national de la Qualité.

« La qualité doit devenir un principe fondamental de gouvernance, dans le secteur privé comme dans l’administration publique », a déclaré le Président FAYE, soulignant qu’elle constitue un levier stratégique essentiel pour bâtir un Sénégal souverain, industriel et compétitif.

Le Chef de l’Etat a, à cette occasion, invité le secteur privé national à adhérer massivement à l’association sénégalaise de normalisation (ASN) chargée de la coordination de la Politique nationale de la qualité.

Pour lui, « la qualité n’est pas seulement un objectif des entreprises privées. L’administration devrait elle aussi s’engager dans une démarche qualité selon la norme Iso 9000 pour assurer un service de qualité aux citoyens.

À cette occasion, le secrétaire d’Etat   Ibrahima THIAM, a porté la voix de toutes ces petites et moyennes entreprises qui innovent, souvent dans l’ombre, dans la détermination.  « Je mesure combien la qualité est un engagement permanent pour dépasser les contraintes, franchir les seuils de compétitivité, et ouvrir les portes de nouveaux marchés. C’est cette ambition que nous soutenons à travers la promotion de normes, de mécanismes de montée en gamme, d’outils de financement adaptés, et d’un accompagnement renforcé des filières stratégiques »,  

Sérigne Gueye DIOP annonce la candidature de son ministère à la certification ISO 9001

 Le ministre Dr Serigne Guèye DIOP a lancé, le 28 avril 2025, à Dakar, les Journées nationales de la qualité, organisées par l’Association sénégalaise de normalisation (ASN). L’événement vise à sensibiliser et à promouvoir l’importance des normes et de la qualité dans le développement du secteur industriel sénégalais. Le Ministre a annoncé « la candidature du Ministère de l’Industrie et du Commerce à la certification ISO 9001 ». La certification ISO 9001 est une norme internationale qui spécifie les exigences relatives à un système de management de la qualité (SMQ).

Le ministre a insisté sur le rôle central de la qualité dans la politique industrielle du Sénégal.

Lauréats de la 9ème et 10ème édition du Prix « Oscar National de la Qualité »

Prix d’Excellence Niveau 4 « Diamant » :

  • INSTITUT DE RECHERCHE EN SANTE, DE SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE ET DE FORMATION (IRESSEF)
  • LES SPECIALISTES DE L’ENERGIE (LSE)
  • EPC-MINEEX

Accessit au Prix d’Excellence

  • AGTS-LABOSOL
  • LIMAK-AIDB-SUMMA (LAS)
  • BUREAU VERITAS
  • ETUDES REALISATIONS TECHNIQUES (ERT)

Prix Maitrise de la qualité Niveau 2 « Argent » :

  • TECHNOSOL INGENIERIE
  • QES CONSULTING INTERNATIONAL

Prix d’Engagement dans la Qualité Niveau 1 « bronze » :

  • ECOLE DENTAIRE INTERNATIONALE (EDI)
  • SENEA FOOD

Prix d’Excellence Niveau 4 « Diamant » :

  • INSTITUT PASTEUR DE DAKAR
  • NEUROTECH
  • ESTEVAL

Accessit au Prix d’Excellence

  • NESTLE SENEGAL
  • SOSAGRIN
  • OLAM AGRI   

Prix d’Encouragement Niveau 3 « Or » :

  • NGOMA SERVICE

Prix de Maîtrise de la Qualité Niveau 2 « Argent » :

  • GEOMAT INGENIERIE   Prix Spécial HSE :
  • NESTLE SENEGAL

Le laboratoire d’analyses des fertilisants des ICS certifié ISO 17025

 « Une reconnaissance du professionnalisme des équipes et de l’engagement à fournir aux agriculteurs des produits de qualité constante et certifiée ».

Les Industries chimiques du Sénégal (ICS) déclarent que leur laboratoire d’analyse des fertilisants des Industries chimiques du Sénégal (ICS) vient d’obtenir, en avril 2025, la certification ISO 17025, correspondant aux normes internationales « les plus exigeantes en matière de fiabilité et de compétence technique ». La certification a été mise en exergue lors des Journées nationales de la qualité à Dakar.

Les activités des ICS vont de l’extraction du phosphate à Mboro à la production d’engrais dans son usine de Mbao d’une capacité de 200.000 tonnes par an.

   Organisation africaine de normalisation (ARSO)

Appui aux PME sénégalaises dans les secteurs du textile, de l’agroalimentaire et du cuir.

« Processus d’harmonisation normative à l’échelle continentale, un prérequis pour une intégration économique réussie ».

« Les normes africaines harmonisées et le processus de certification, marquant le début de l’assistance technique de l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) à plusieurs PME sénégalaises dans les secteurs du textile, de l’agroalimentaire et du cuir ». Un atelier national a été organisé le 6 mai 2025 à Dakar, présidé par le Secrétaire d’État Ibrahima THIAM.

Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et vise à accompagner les entreprises locales vers une certification conforme aux normes africaines adoptées par le Sénégal. L’objectif est de renforcer leur compétitivité à la fois sur les marchés africains et internationaux.

Pour le Secrétaire d Etat, « les normes harmonisées jouent un rôle crucial en garantissant la qualité des produits, en stimulant l’innovation et en augmentant l’attrait des entreprises, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités commerciales et satisfaisant les demandes croissantes des consommateurs et des investisseurs ».

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Renforcer l’accès au financement des PME-PMI.

 « Créer un environnement favorable à la compétitivité et à la résilience de notre tissu entrepreneurial national ».

 C’est dans ce cadre que le Directeur National de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le Sénégal François SENE a été reçu, le 3 juin 2025 par le secrétaire d Etat Ibrahima THIAM, en présence de la Directrice Générale de l’ADEPME Marie Rose FAYE.

« Nous avons échangé sur les obstacles persistants rencontrés par nos PME-PMI dans leurs démarches de financement, les dispositifs d’appui de la BCEAO, ainsi que sur les perspectives du Programme de Financement massif et sécurisé des PME-PMI » a soutenu le Secrétaire d État.

 STRATEGIE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT DES PME-PMI.

Lancement de l’atelier de concertation  

 Thématique clés : l’environnent des affaires, le capital humain, l’accès au marché, l’accès au financement, l’accompagnement, l’innovation et la technologie, et l’industrialisation par les PMI.

L’Atelier de dialogues thématiques dédié à l’élaboration de la Stratégie nationale de Promotion et de Développement des PME-PMI, a été présidée par le Secrétaire d’État Ibrahima THIAM. C’était aux côtés des représentants de l’administration publique, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. Pour le Secrétaire d Etat « les travaux ont permis d’esquisser les contours d’un cadre opérationnel structuré, fondé sur  sept axes prioritaires :

– l’accès au financement,

– l’industrialisation,

-l’innovation,

-l’accompagnement,

– le renforcement du capital humain,

– la compétitivité

-l’internationalisation des entreprises ».

 Après une phase préparatoire, avec une étude de faisabilité et un lancement, en février dernier, cette stratégie nationale entre dans sa phase active avec un dialogue thématique. L’objectif est d’intégrer les perspectives des principaux entrepreneurs des Pme-Pmi, organismes d’encadrement publics et privés dans la conception d’une feuille de route stratégique pertinente et inclusive. Selon lui, « cette stratégie, présentée comme une première dans son approche globale, s’attaquera aux principaux obstacles identifiés par les acteurs du secteur : les difficultés d’accès aux marchés et au financement ; le défi de l’intégration des technologies et de l’innovation.

S’appuyant sur la loi d’orientation sur les Pme de 2020, la nouvelle stratégie entend consolider ce dispositif et ouvrir la voie à des réformes structurelles. Ibrahima THIAM a indiqué que « ces réformes pourraient, entre autres, concerner : une redéfinition du statut des PME ; la promotion d’une forme de socialité adaptée  et l’instauration de mesures de discrimination positive pour faciliter leur accès aux marchés publics ».

Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama LAM, a rappelé « la nécessité de mener des réformes significatives pour fouetter la croissance de ces entreprises, soulignant l’importance de rationaliser les structures d’encadrement et de développement existantes ».   M. LAM a mis en avant la nécessité pour les PME de se formaliser, condition essentielle pour faciliter leur accès aux différentes sources de financement disponibles.

 Parmi les priorités, une plus grande intégration des entreprises locales dans les marchés publics et l’extension des réglementations sur le contenu local à davantage de secteurs stratégiques ont été identifiées.

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) Malick SY, a mis en avant l’importance de créer un environnement des affaires attractif, équitable et propice à l’investissement.

Clôture de l’atelier sur la stratégie nationale de développement et de promotion des PME-PMI

« 206 défis ont été identifiés et à relever d’ici 2029, soit près de 50 défis par an. Plus de 400 propositions ont été faites « pour placer durablement les entreprises locales au cœur des politiques de développement économique ». Le point a été fait par le Secrétaire d Etat Ibrahima THIAM en présence du Secrétaire d’Etat en charge de l’urbanisme et du logement Momar Talla NDAO

Le même exercice sera répliqué dans les régions, notamment à travers les 8 pôles territoriaux, « afin d’assurer une prise en compte équilibrée des spécificités locales».

 Programme pour le financement massif et sécurisé des PME-PMI.

Suivi des réformes inscrites

Le secrétaire d État Ibrahima THIAM a présidé le 19 mai 2025, la rencontre stratégique qui a permis de procéder à une revue approfondie des plans d’actions relatifs aux réformes prioritaires, avec un accent particulier sur les instruments innovants de financement.

Les acteurs clés engagés dans le programme, tels que l’ADEPME, le BMN, la DER-FJ, l’APIX, la CDC, le FONGIP, le FONSIS, l’OSRE, la BNDE, l’APBEFS, les établissements bancaires et la GIZ, ont centré leurs échanges sur le projet de réforme, portant sur des mécanismes alternatifs tels que : le crédit-bail ; l’affacturage ; le capital-investissement ; le financement participatif, et le récépissé d’entrepôt.

Les discussions ont permis de faire émerger des propositions concrètes pour renforcer la pertinence des réformes envisagées, en vue d’un accompagnement plus efficace des PME-PMI.

Dans cette dynamique, quatre réformes prioritaires seront mises en œuvre dès 2025, sur un total de neuf projets structurants prévus dans le cadre du Programme.

L’État, en collaboration étroite avec ses partenaires, réaffirme son engagement à créer un environnement propice au financement inclusif, sécurisé et durable des PME-PMI.

 Redynamisation du financement des PME/PMI :

garantie, refinancement et encadrement.

 Le FONGIP lance des sous-fonds dédiés à des secteurs spécifiques

«Le Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) a pu, durant ces années, mobiliser des fonds à hauteur de 125 milliards de francs CFA pour financer des projets. Le FONGIP, en venant appuyer les banques dans la garantie de portefeuille ou la garantie individuelle, permet de booster les financements ».

 Le FONGIP a procédé, 13 mai 2025   au lancement officiel de sous-fonds de garantie dédiés à des secteurs spécifiques de l’économie en vue de redynamiser le financement des PME/PMI et satisfaire les porteurs de projets. C’était en présence de de l’Association des Professionnels de Banques et des Établissements financiers (APBEFS). L’objectif est de financer des secteurs tels que l’agriculture, l’artisanat, l’immobilier et l’hôtellerie.

Des fonds sont également dédiés à la finance islamique, à l’autonomisation des personnes à mobilité réduite et à l’accès au financement bancaire des Sénégalais de l’extérieur.

Les taux d’intérêt appliqués à chacun de ces fonds ne dépassent pas 10% et l’objectif est de partager les risques avec les institutions financières pour faciliter l’accès au financement bancaire.

Le FONGIP change pour mieux satisfaire les sollicitations des porteurs de projets, mais surtout en se conformant aux exigences du nouveau référentiel des politiques publiques”, Vision Sénégal 2050, a déclaré l’administratrice générale du FONGIP Ndèye Fatou MBODJ,.

 Le FONGIP   est l’unique instrument de garantie publique du Sénégal, créé en 2013 pour faciliter l’accès des PME-PMI, porteurs de projets et plus globalement du secteur privé au financement à des conditions favorables.

L’administratrice générale du FONGIP a relevé qu’un montant de 39 milliards de francs CFA de garantie a été octroyé aux institutions financières permettant de mobiliser un financement bancaire de 79,3 milliards de francs CFA.

Marketing digital

La BNSTP-S capacite les PME

« Découvrir les leviers du numérique pour accroître leur visibilité et optimiser leurs ventes ». Vingt-quatre représentants de PME sénégalaises, issues de secteurs variés, ont pu bénéficier de formation : en marketing en ligne, création et optimisation de pages professionnelles sur les réseaux sociaux, prise en main des outils publicitaires (Google Ads, Facebook Ads) et initiation aux bonnes pratiques SEO/SEA. La BNSTP-S, avec l’appui de  la coopération allemande GIZ, a organisé du 7 au 9 mai 2025 un atelier de formation, en présence du Directeur Mamadou SOW.

Les participants ont également travaillé en groupes sur l’élaboration d’un plan marketing digital adapté à leurs structures et mené des études de cas concrètes pour mesurer l’impact de leurs futures campagnes. L’atelier visait à :

-Renforcer la notoriété des PME sénégalaises sur le web

-Fidéliser la clientèle grâce à des stratégies de contenu engageant

-Explorer les opportunités offertes par l’e-commerce et les plateformes d’exportation

 Foire Internationale des Ressources Agricoles et Animales ( FIARA)

Le Ministre Dr Serigne Gueye DIOP s’est rendu à la FIARA (Foire Internationale des Ressources Agricoles et Animales), le 20 mai 2025, en compagnie du Secrétaire général du ministère Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE et du Directeur général du CICES, Justin CORREA qui accueille l’événement.   Le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Guinée-Bissau, la Gambie, entre autres sont participants.

À cette occasion, le Dr. Serigne G DIOP a visité les différents stands mettant en valeur les produits « Made in Sénégal » issus des 14 régions du pays.

Lancement de la Journée nationale des PME/PMI

 « L’État reste pleinement mobilisé pour faire des PME/PMI et des sociétés coopératives les piliers d’un développement économique inclusif, souverain et créateur d’emplois ».

Le Secrétaire d’État  Ibrahima THIAM   a présidé la cérémonie officielle de lancement de la première édition de la Journée nationale des PME/PMI, organisée en marge de la 25e édition de la Foire internationale de l’Agriculture et des Ressources animales (FIARA).

Aux côtés du Secrétaire d’État chargé des Coopératives et de l’Encadrement Paysan Dr Alpha BA, cette journée a été marquée par la signature d’un protocole d’accord entre les deux départements. Ce partenariat traduit une volonté commune de renforcer la coordination des interventions publiques, de mutualiser les ressources et de structurer durablement les chaînes de valeur, en particulier autour des PME/PMI, coopératives agricoles, GIE et organisations paysannes.

Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de l’élaboration en cours de la Stratégie nationale de développement et de promotion des PME/PMI, avec pour ambition de bâtir un tissu économique plus compétitif, plus résilient et mieux ancré dans la valorisation des ressources locales.

Les PME/PMI et sociétés coopératives sont encouragées à s’approprier les dispositifs d’accompagnement mis en place par l’État, à s’engager dans une logique de formalisation, et à participer activement à la transformation structurelle de l’économie nationale.

 Programme de restructuration financière des médias

 13 entreprises de presse bénéficient d’un financement de 288 millions de FCFA

 L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) a lancé 3 mai 2025   conjointement avec le CDEPS, le Programme de Restructuration Financière des Entreprises de Presse (PRFEP). Au total, treize entreprises sont éligibles pour ce premier lot de financement.

Douze médias ont été sélectionnés et bénéficient d’un accompagnement financier à hauteur de 288 millions de FCFA, soit 75% d’un budget éligible total de 384 millions FCFA.

« Ce soutien financier prend la forme d’une subvention à hauteur de 75% ; les 25% restants étant à la charge des entreprises bénéficiaires. Le dispositif vise «la sauvegarde des entreprises face à leurs créanciers, leur restructuration, leur digitalisation, ainsi que leur relance économique » a relevé la Directrice Marie Rose FAYE.

Les douze médias accompagnés dans sont le Groupe Média du Sud, RACECO, Groupe Xenos, Goupe E-Média,Groupe D-Média, Groupe Sud Communications, Almadies Média, 3M Universel (7 TV), Groupe Leral, Pressafrik, Lamp Fall TV, Origines SA. À cette liste s’ajoute Africome, soutenu dès octobre dernier avec une quote-part de 31 millions de FCFA sur un budget de 41 millions FCFA. Ce qui fait au total treize entreprises de presse.

Le montant individuel alloué par entreprise s’élève à 24 millions FCFA en moyenne, pour un accompagnement couvrant les trois quarts des besoins de financement identifiés avec un estimés à 32 millions de FCFA.

Ce programme, amorcé en 2023, s’inscrit dans le cadre du Programme ETER (financé par la Banque mondiale) et du Programme PACE (soutenu par la Banque africaine de développement-BAD).

 Il vise à redresser financièrement les entreprises de presse, lourdement impactées par la crise du Covid-19, avec des pertes de chiffre d’affaires estimées entre 70% et 90%.

Le président du Conseil Diffuseurs et Editeur de Presse du Sénégal, (CDEPS), Mamadou Ibra KANE, a salué l’initiative.

INDUSTRIALISATION DURABLE ET COMPETITIVE 

Accès aux financements climatiques

le BMN renforce les compétences des PME

« intégrer  des principes de durabilité, d’efficacité énergétique et d’économie circulaire dans le tissu entrepreneurial national ». Une trentaine d’acteurs issus des secteurs entrepreneurial, financier, institutionnel et médiatique ont été formes ». Cette démarche s’inscrit dans la vision de l’Agenda Sénégal 2050, qui promeut une industrialisation durable et compétitive.

Dans le cadre de l’animation de son Centre de Production Propre, le Bureau de Mise à Niveau (BMN), en collaboration avec la African Climate Foundation (ACF), a tenu à Dakar le 6 mai 2025, sa troisième session de formation sur la finance verte, destinée aux PME. Axée sur les exigences du marché carbone et la finance durable, cette rencontre visait à renforcer les compétences en matière de financement climatique

Au Sénégal, le manque d’informations précises sur les mécanismes de financement climatique constitue un frein pour les acteurs territoriaux. Le Bureau de Mise à Niveau, structure étatique dédiée à l’appui du secteur privé, entend remédier à cette situation en renforçant les capacités des entreprises à élaborer et à mettre en œuvre des projets respectueux de l’environnement.

Cette initiative s’inscrit dans un partenariat stratégique avec l’ACF, qui promeut l’intégration des principes de durabilité, d’efficacité énergétique et d’économie circulaire dans le tissu entrepreneurial national. Mme Fatou Dyana Ba, directrice du BMN, souligne que l’engagement vers une production propre nécessite, au-delà de la volonté, un accès effectif aux ressources techniques et financières.

Trois formations ont été déployées dans ce cadre :

à Dakar sur le marché du carbone et finance durable

 –à Ziguinchor sur économie circulaire,

– à Thiès sur l’efficacité énergétique et projets photovoltaïques. À cet effet, plusieurs entreprises ont été auparavant accompagnées dans le cadre du programme dénommé « Ville durable », à mettre en place un mégawatt d’énergie renouvelable, d’énergie solaire, à minimiser leurs consommations énergétiques et dans le domaine du traitement des déchets, à mettre en place un système de certification et de système de management (management intégré, management de l’efficacité énergétique et management de l’environnement) …

« L’économie circulaire », « les exigences du marché carbone et de la finance durable », « l’efficacité énergétique et le développement de projets solaires photovoltaïques ». Tels sont les aspects sur lesquels porte la session de formation et de renforcement de capacités des entreprises, des banques et institutions financières, des acteurs institutionnels, organisée du 22 au 23 avril 2025 à Thiès, dans le cadre du projet d’animation du Centre de production propre, par le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) et The African climate foundation (ACF).

 « Nous lançons une série de sessions de formation pour accompagner les entreprises à mettre en place des systèmes de production propre », indiquent la  directrice du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) Fatou Diana BA, et Lamine CISSE, représentant de The African climate foundation (ACF) au Sénégal. Mme Bâ rappelle qu’en 2014, le BMN a intégré le Réseau mondial des centres de production propre (RECPNET) qui regroupe plus de 70 pays membres.

Elle est revenue sur la mission du Centre de production propre du Sénégal, qui est de renforcer les capacités des experts nationaux, des entreprises et des institutions financières, de faire de l’assistance technique aux PME par le biais des méthodes RECEP (Res­sources efficiency and cleaner production), de promouvoir le partage de bonnes pratiques et le transfert de technologies durables.

Le Bureau de mise à niveau a signé un accord de financement avec The African climate foundation pour l’animation de son Centre de production propre (Cpp). Lamine CISSE de préciser que The African climate foundation (Acf) soutient des interventions à la croisée du changement climatique et du développement durable, qui permettront une transformation socio-économique à long terme et un développement inclusif en Afrique.

Le marché carbone et la transition énergétique pouvant être des leviers essentiels pour la mise en œuvre de la Con­tribution déterminée nationale (CDN), l’accord de financement avec ACF, selon la directrice du Bmn, se traduit par des sessions de formation sur ces sujets, ainsi qu’une mission de benchmarking pour s’inspirer de l’expérience d’autres centres de production propre.

Depuis 2010, le BMN a mis en œuvre plusieurs actions structurantes telles que le projet Vulgo Durable, des sessions sur le green banking, et des partenariats avec l’Agence Française de Développement (programme DUVERT).

Mme Fatou Sagna SOW, conseillère technique au ministère de l’Industrie et du Commerce, a salué le rôle moteur du BMN et réaffirmé l’appui de l’État à cette structure, considérée comme un acteur clé dans la stratégie de développement industriel et durable du Sénégal.

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Exposition universelle : Osaka

Elle s’ouvre sous le signe de la technologie et de la concorde

Le Japon a donné le coup d’envoi officiel de l’Exposition universelle 2025 sur l’île artificielle de Yumeshima, à Osaka, le 13 avril 2025. Ce grand rendez-vous planétaire, qui se tiendra jusqu’au 13 octobre, réunit plus de 160 pays et régions autour du thème « Concevoir la société du futur », mettant en lumière les innovations technologiques les plus ambitieuses — de l’intelligence artificielle à l’exploration spatiale.

L’événement a été honoré par la présence du Dr Serigne Gueye DIOP (commissaire général de l’Expo Sénégal), de l’ambassadeur du Sénégal au Japon Jean Antoine DIOUF, du Directeur de l ASEPEX Modou Mbéne DIOP vice-commissaire, ainsi que du secrétaire général du Bureau International des Expositions (BIE) Dimitri S. Kerkentzes.

Coopération Sénégal-Japon :Le ministre Sérigne Gueye DIOP rencontre les géants Toyota et Mitsubishi

 Une vingtaine d’entreprises japonaises déjà implantées au Sénégal

En marge de l’Expo Universelle d’Osaka, le ministre Dr, Serigne Guèye DIOP, a mené, le 28 avril 2025, des discussions essentielles avec les PDG de Toyota et Mitsubishi, deux des plus grandes entreprises industrielles du Japon.

Ces entretiens ont été l’occasion de renforcer les liens économiques entre le Sénégal et le Japon, en mettant en avant les projets industriels en cours dans le pays. Le ministre a également rencontré le vice-ministre japonais du Commerce, lui présentant les initiatives stratégiques du Sénégal. Ces échanges ont permis de souligner la présence croissante des entreprises japonaises au Sénégal, avec une vingtaine d’entre elles déjà implantées, contribuant au développement économique des deux nations. Parmi les projets marquants de cette coopération figure le programme de dessalement de l’eau de mer, ainsi que le Centre de Formation Professionnelle et Technique Sénégal-Japon (CFPT-SJ).

Les discussions ont également abordé des projets d’envergure tels que l’implantation de Zones Économiques Spéciales (ZES) dans les huit pôles territoriaux du Sénégal, le développement des agropoles, ainsi que le projet stratégique Gas-to-Industry. Ces initiatives visent à dynamiser l’économie sénégalaise et à renforcer davantage la coopération industrielle avec le Japon

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Diamniadio, Casamance, Touba, Matam :

de nouveaux pôles industriels en vue

 La coopération entre le Sénégal et la Chine franchit un nouveau cap dans le domaine industriel. À travers l’APROSI (Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels), les deux pays ont signé 20 avril 2025 un mémorandum d’entente pour l’implantation d’unités industrielles dans plusieurs régions stratégiques : la Casamance, Touba et Matam.

Dans ce contexte, une délégation chinoise conduite par Hu CHUNHUA, Vice-Président de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), a visité la Plateforme industrielle internationale de Diamniadio (P2ID) en compagnie du Directeur général de l’APROSI, Amadou GUEYE. Ils ont notamment inspecté deux nouveaux hangars construits par des techniciens chinois, destinés respectivement à la fabrication de vêtements et à la production de cartons.

La P2ID, fer de lance du programme industriel sénégalais, a été réalisée en deux phases :

-La première, mise en service en 2018, s’étend sur 13 hectares. Elle comprend 4 hangars industriels et un immeuble administratif, pour un coût de 25 milliards FCFA financés par l’État du Sénégal.
– La seconde phase, inaugurée en décembre 2023, couvre 40 hectares. Elle abrite 17 hangars, une cité résidentielle de 1 400 logements et peut accueillir plus de 60 entreprises, avec une capacité potentielle de 23 000 emplois. Ce développement a été rendu possible grâce à un financement de 60 milliards FCFA de l’Eximbank China.

Amadou GUEYE a rappelé que, dans le cadre de Sénégal Vision 2050, l’ambition est de créer dans un premier temps 8 pôles industriels, avant de passer à 14 puis 45 sur le long terme. Concernant Diamniadio, l’objectif est de faire évoluer le nombre d’emplois directs de 4 900 à 20 000 dans les années à venir.

Ce partenariat stratégique confirme la place de Diamniadio comme un hub industriel régional, et s’inscrit dans une dynamique de décentralisation de l’industrialisation, visant à booster l’emploi et la transformation locale dans toutes les régions du pays.

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CEDEAO :  réunion ministérielle de la CEDEAO

Le Sénégal réaffirme son engagement pour un commerce équitable

Le Ministre Dr. Serigne Guèye DIOP en mission le 17 mai 2025, au Nigeria pour représenter le Sénégal à la réunion du Conseil des Ministres du Commerce de la CEDEAO. Les travaux ont porté sur : la ZLECAF, le marché de la CEDEAO et les engagements de la communauté Ouest africaine pour un commerce mondial plus équitable et conforme aux exigences de notre   continent.

 Commerce total de marchandises entre les États-Unis et le Sénégal  chiffré à 586,0 millions de dollars en 2024

Incidences des mesures tarifaires américaines sur le commerce extérieur du Sénégal

Une journée de réflexions  a été organisée, en présence de Dr Serigne G DIOPle 24 mai 2025, par l’Amicale des Commissaires aux Enquêtes économiques   dans un contexte de durcissement de la politique commerciale américaine. Le theme  « les perspectives de la stratégie export du Sénégal dans un environnement incertain ».

Entrée en vigueur, le 5 avril 2025, du décret intitulé « Réglementer les importations au moyen d’un tarif réciproque afin de corriger les pratiques commerciales qui contribuent à l’importance et à la persistance des déficits annuels du commerce des biens aux États-Unis », le Président Donald Trump a imposé un droit de douane de base de 10% sur toutes les importations mondiales à destination des Etats-Unis.

A ces droits de douane globale qui frappent tous les partenaires commerciaux des Etats-Unis, s’y ajoute des droits de douane supplémentaires et individuels pour les partenaires commerciaux   et des produits exemptés.

Depuis le 09 avril 2025, l’application des droits de douane supplémentaires a été suspendue pour 90 jours et des négociations sont engagées entre les Etats-Unis et plusieurs de ses partenaires dont l’Union européenne et la Chine.

 Le Commissaire Abraham Paul PAYE a montré les menaces sur l’environnement économique du Sénégal : « On s’attend à ce que le commerce des services, bien qu’il ne soit pas directement visé par les droits de douane, soit lui aussi pénalisé, avec un volume global du commerce des services commerciaux qui devrait maintenant progresser de 4%, plus faiblement que prévu. En ce qui concerne le Sénégal, les conséquences économiques peuvent être directes et indirectes ».

Il a notamment relevé les Incidences sur les exportations sénégalaises « Le Sénégal bénéficie de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), qui lui permet d’exporter certains produits vers les États-Unis en franchise de droits de douane. Cependant, la guerre commerciale et les mesures protectionnistes américaines, notamment, la hausse des droits de douane, créent une incertitude quant à la reconduction de cet accord dont le terme est fixé en septembre 2025. Si l’AGOA n’est pas renouvelée, cela pourrait entraîner un effondrement des exportations sénégalaises avec une perte d’emplois et une baisse des recettes d’exportation ».

En effet, le commerce total de marchandises entre les États-Unis et le Sénégal « s’est chiffré à 586 millions de dollars en 2024. Les exportations de marchandises des États-Unis vers le Sénégal en 2024 se sont élevées à 350,9 millions de dollars, en hausse de 0,8% (2,8 millions de dollars) par rapport à 2023 » a révélé le commissaire PAYE.

Il poursuit « par ailleurs, il convient de relever que la trentaine de groupes de produits exportés par le Sénégal vers les Etats-Unis sont frappés par des droits de douane additionnels de 10% et seuls cinq en sont exemptés. Il s’agit des minerais de titane et leurs concentrés, des minerais de niobium, de tantale,   des huiles brutes de pétrole, des huiles de pétrole   et des engrais minéraux ou chimiques. Ce qui constitue la part la plus importante des exportations sénégalaises, en termes de valeur, hormis les produits halieutiques et les perruques, barbes et sourcils ».

 Pour sa part le spécialiste en commerce international Moustapha THIOUB  a recommandé  « Ce contexte difficile est une grande occasion pour les pays africains d’accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continental africaine. Pour rappel, l’Afrique est le premier marché d’exportations du Sénégal (40 %de ses exportations totales). Le Sénégal a ainsi des avantages comparatifs à consolider sur ce marché et doit surtout travailler à renforcer la compétitivité-prix et hors prix de ses produits pour conquérir le marché africain, surtout le marché hors CEDEA0 ».

Pour sa part le Ministre Serigne Gueye DIOP a insisté sur la nécessité de renforcer le commerce intra africain ; l’instauration de défenses commerciales  pertinentes ; la structuration du département en renforçant les directions

Forum École-Entreprise de SUPDECO,

 « L’Intelligence Artificielle est un levier essentiel pour la souveraineté, l’inclusion et la prospérité du Sénégal » a relevé le Secrétaire Ibrahima THAM représentant le Gouvernement, le 22 mai 2025, a la 9ᵉ édition autour du thème : « Intelligence Artificielle et Transformation des Métiers : Opportunités et Défis pour les Talents de Demain ». Ce forum a rassemblé acteurs académiques, économiques et étudiants pour échanger sur les profondes mutations liées à l’Intelligence Artificielle.