ACTUALITES DU SECTEUR : denrées de première nécessité ; Anacarde ; Stratégie PME PMI ; Agropoles ; Usine de textile de Touba


« Aucun dysfonctionnement n’a été noté dans l’approvisionnement du marché »

« De février à avril, il y aura une très bonne couverture du marché sénégalais en denrées alimentaires. Les produits alimentaires tels que le riz, l’huile, le sucre, l’oignon et la pomme de terre sont disponibles en quantité suffisante à Dakar », a assuré le ministre Dr Serigne Guèye DIOP, lors d’une visite des grands marchés de Castor, Tilène et Gueule Tapée, le 28 février 2025.
Objectif : s’assurer du bon approvisionnement en denrées de consommation courante à l’approche du jeûne mulsulman et chrétien.
Au cours de cette visite, il a notamment assuré « qu’aucun dysfonctionnement n’a été noté dans l’approvisionnement du marché et que aucune difficulté n’a été relevée ».

Concernant le sucre, il a fait état d’une bonne disponibilité du produit sur le marché tout en signalant que la Compagnie sucrière sénégalaise dispose de 62.931 tonnes.

Selon le Ministre, les services du commerce intérieur ont signalé la présence, chez les importateurs, d’un stock global de 377.800 tonnes de riz, une quantité trois fois plus importante que les besoins de consommation.
Il a aussi signalé que la distribution du lait en poudre est rèste stable, les stocks couvrant largement la demande. « La quantité de lait en poudre relevée sur le marché s’élève à 81.000 tonnes, pour une demande mensuelle tournant autour de 5.000 tonnes », a précisé le Ministre.
Concernant l’oignon local, il a assuré qu’il est bien présent sur le marché national, avec un stock commercial de 500 tonnes, soit 20 % de l’offre.

« Aucune difficulté n’a été relevée non plus, concernant le commerce de la farine boulangère destinée à la fabrication du pain ».

Les marchés de Diourbel bien approvisionnés

Le chef du service régional du commerce de Diourbel, Abdoulaye DIENG, a assuré que les marchés sont bien approvisionnés en denrées alimentaires de première consommation pour permettre aux populations de passer un bon ramadan.

Concernant le sucre, M. DIENG a précisé que des mesures ont été prises pour assurer un approvisionnement adéquat du marché. « Depuis la semaine dernière, sur instruction du directeur du commerce intérieur, nous avons recensé dans toute la région les principaux distributeurs disposant d’un compte auprès de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) afin de faciliter leurs commandes ».

A Kaolack, le marché bien approvisionné en denrées alimentaires

Les marchés de Kaolack sont bien approvisionnés en denrées de grande consommation, a assuré Adama Mouhamed MBAYE, le chef du service régional du commerce.

«OIGNON LOCALE
Malgré́ le gel des importations, il n’y aura pas de pénurie ».

L’oignon local est bien disponible et le marché sera correctement approvisionné, selon le DG de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM), Babacar SEMBENE qui a rappelé les prix en gros du marché :
– Oignon importé : 13 000 à 13 500 FCFA
– Oignon local : 10 000 à 10 500 FCFA
Le Sénégal consomme en moyenne 30 000 tonnes d’oignons par mois.

Permettre la production de 4000 tonnes de poudre et de lanières d’oignon déshydraté

« Réduire les pertes post-récolte associées à la filière oignon au Sénégal ». Cest le but de l’installation d une unité de déshydratation d’oignon de 22 milliards cfa installée à Ross Béthio. L usine dédiée à la transformation des oignons sera inaugurée le 15 mars 2025, à Ross Bethio. Avec une capacité de 160 tonnes par jour et un partenariat avec les producteurs de la région, cette initiative contribuera à limiter les pertes liées à la pourriture des oignons.
En Afrique de l’Ouest, le Sénégal est l’un des principaux producteurs d’oignons avec le Niger et le Nigeria. Avec la forte teneur en eau de ce légume, qui le rend très périssable, l’investissement dans la transformation est une alternative pour réduire les pertes post-récolte dans la filière.
La Société africaine d’ingrédients (SAF Ingrédients) a achevé la construction de l’unité de déshydratation d’oignon basée sur un site de 0,4 hectare dans la commune de Ross Béthio.
D’après Assane SECK, promoteur du projet, il s’agit de la première unité de transformation du genre construite au Sénégal et sur le continent africain. Selon le responsable, elle est dotée d’une capacité de traitement annuelle de 50 000 tonnes d’oignon pour permettre la production de 4000 tonnes de poudre et de lanières d’oignon déshydraté pour la satisfaction des besoins du marché intérieur et l’exportation.
Pour son approvisionnement en matière première, l’unité compte notamment sur un réseau de 15 000 producteurs locaux. En plus d’offrir un débouché pour les agriculteurs, cet investissement de SAF Ingrédients devrait également contribuer à réduire les pertes post-récolte associées à la filière oignon au Sénégal.
Selon le ministère de l’Agriculture, ces pertes post-récolte peuvent concerner jusqu’à 30 % des récoltes en fonction des zones de production, notamment en raison du manque d’infrastructures de stockage au sein de la filière

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L’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt de Marchandises
Vers une digitalisation du Système de Récépissé d’Entrepôt !

Le Directeur Général de l’ORSRE, Issa WADE, a accueilli une délégation de ODS, filiale technique de Gaindé 2000 et acteur clé de la transformation numérique au Sénégal et en Afrique, pour explorer les opportunités de digitalisation du Récépissé d’Entrepôt et des demandes d’agrément.
Grâce à l’expertise de ODS, cette transition permettra aux acteurs du SRE d’accéder à une plateforme moderne, fluide et sécurisée, optimisant les échanges et la gestion des données certifiées.

Préparation de la campagne de commercialisation de l’anacarde pour 2025.

L’ORSRE table sur une production de 180 mille à 200 mille tonnes d’anacarde cette année. Objectif de transformation de près de 30% des produits locaux alors qu’à l’heure actuelle elle est de l’ordre de 6%. Également « créer plus d’emplois et de la valeur ajoutée, passant par le stockage et de conservation des produits locaux », a noté le directeur général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt de marchandises, Issa WADE, les 24 février 2025, lors de l’atelier stratégique sur la filière anacarde. Il était accompagné de Fatou Sagna SOW, Conseillère Technique du Ministre de l’Industrie et du Commerce, en présence des acteurs.

Des responsables de la gestion d’entrepôt, des représentants de banques et d’institutions de microfinance y ont pris part.

L’ORSRE, en partenariat avec Shelter For Life International, a organisé cet atelier stratégique à Ziguinchor pour renforcer le Système de Récépissé d’Entrepôt (SRE) et accompagner davantage la filière anacarde. L’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt de marchandises s’est fixé pour 2025 l’objectif de produire 180 mille à 200 mille tonnes d’anacarde, contre 150 mille l’année dernière pour une valeur de 95 milliards de francs CFA » a relevé le directeur général, Issa Wade.
L atelier a été organisée sur les prélèvements et la réglementation de la commercialisation de la filière anacarde au Sénégal, en collaboration avec l’interprofession cajou du Sénégal.
Il visait essentiellement à « évaluer, ajuster et améliorer le dispositif qui avait été mis en place auprès des organisations de producteurs, tout en jetant les bases des orientations stratégiques et des objectifs de l’ORSRE pour la filière anacarde en 2025 », a expliqué Issa WADE.
Il prévoyait également, selon lui, à mettre en place un « cadre de contractualisation entre acteurs (producteurs, commerçants, transformateurs) afin de garantir le bon dénouement des financements sur récépissé d’entrepôt et de réduire considérablement les risque de mévente ».

Le président de l’interprofession cajou du Sénégal, Boubacar KONTA, a fait savoir que cette réunion a permis de retenir que l’interprofession cajou du Sénégal avec l’accompagnement de l’État procédera à un prélèvement de 32 francs CFA à l’export sur le kilogramme.
Le Sénégal exporte pour une valeur de près de 95 milliards de FCFA. « Aujourd’hui il était question d’identifier, et de mettre des procédures qui nous permettront d’identifier les exportateurs, les commerçants grossistes, les collecteurs et voir qui sont les coopératives agricoles qui sont là et qui font la commercialisation », a expliqué le président KONTA.

Il poursuit : « Le Sénégal peut exporter cette année plus 200.000 tonnes d’anacarde et peut donc atteindre plus de 150 milliards de francs CFA en terme d’exportations. Et l’interprofession veut aller au-delà de plus de 5 à 10% de transformation des noix du cajou ».

L’ORSRE a dévoilé un plan d’action pour 2025 autour de cinq axes :

-Mobilisation des acteurs (producteurs, banques, transformateurs)
– Identification et homologation des infrastructures de stockage
-Mise en relation et contractualisation entre les parties prenantes
-Formation des institutions financières et acteurs du secteur
– Structuration d’un produit financier SRE adapté
Depuis son lancement en 2022, le SRE a permis le stockage de 9 500 tonnes de noix de cajou et le financement de plus de 4,6 milliards de FCFA. Toutefois, des défis subsistent. Ce plan vise à garantir une meilleure gestion des risques, un accès facilité au financement et une commercialisation optimisée pour une filière plus résiliente et compétitive
L’occasion a été saisie pour visiter deux unités de transformation de cajou ainsi qu’un centre de stockage situé en périphérie de Ziguinchor. Ce centre est composé de trois grands entrepôts, offrant une capacité totale de 21 tonnes de stockage. Cette visite s’inscrit dans une démarche préparatoire à des discussions pour leur agrément au Système de Récépissé d’Entrepôt (SRE). L’initiative consiste a préparer une mission d’évaluation de conformité aux exigences du dispositif et d’accompagner leur intégration afin de renforcer les capacités de stockage et d’optimiser la chaîne de commercialisation de l’anacarde.

Mécanisme de prélèvement et système d’agrément

En perspective de la campagne anacarde 2025, une réunion de concertation réunissant les acteurs de la filière anacarde (producteurs, transformateurs et commerçants) et les services techniques de l’État s’est tenue à Ziguinchor le 27 février 2025. Elle a été coordonnée par Ousmane KA d’UNMOCIR. Il a été question :
– d échanger sur l’application d’un mécanisme de prélèvement et un système d’agrément au titre de la campagne anacarde 2025;
– de discuter sur les modalités de gestion des recettes issus des mécanismes de prélèvement et d’agréments.

Le coordonnateur KA a rappelé que « Relativement au prélèvement, les acteurs de la chaîne de valeur anacarde ont retenu le prélèvement de 32 FCFA par kilogramme exporté au titre de la campagne anacarde 2025.
En ce qui concerne le système d’agrément, les acteurs sont favorables pour la mise en place de ce système au titre de la campagne anacarde 2025. Toutefois, il reste à définir les montants applicables par acteurs (collecteurs, commerçants grossistes et exportateurs) ainsi que les modalités de délivrance dudit agrément ».

Relativement à la gestion des recettes issues des mécanismes de prélèvement et d’agrément, les acteurs ont proposé la mise en place d’un comité multi-acteurs.

2 eme Forum sur l’industrie au Sénégal :

ACIS expose ses difficultés et propose des solutions pour y remédier

« Pour une collaboration entre les acteurs publics et privés pour bâtir un environnement économique plus compétitif, résilient et inclusif »

« Industrialisation, fiscalité et régulation commerciale au Sénégal : vers un modèle économique endogène ». C’était le thème du 2e forum sur l’industrie de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS) du 13 au 15 février 2025. C’était en présence du Secrétaire général du ministère du Commerce et de l’industrie, Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, des Présidents de la Chambre du commerce, d’industrie et agriculture du Sénégal.
Le Président de l’ACIS Serigne Khadim SYLLA est revenu sur l’accès au foncier, une difficulté pour les industriels mais aussi les taxes sont de plus en plus chères. Il a appelé le gouvernement à appuyer l’industrie pour faciliter aux acteurs du secteur de travailler dans de bonnes conditions afin de participer massivement à la création d’emploi des jeunes. Il a plaidé pour le financement des PME/PMI. Il a dénoncé la concurrence déloyale des étrangers qui fragilise leur secteur d’activité. Il a proposé un grand cadre de concertation entre l’Etat et les commerçants et industriels pour écouter leurs suggestions pour la bonne gestion du secteur.
Khadim SYLLA a par ailleurs plaidé pour un assouplissement des conditions d’obtention de visas dans les ambassades pour les commerçants et industriels « qui y vont pour acheter des marchandises ou trouver des partenaires de travail ».
Les Présidents de la chambre de commerce de Dakar, Abdoulaye SOW et celui de l’union nationale des chambres de commerce, de l’industrie et de l’agriculture Serigne MBOUP, ont suggéré le renforcement de la compétitivité de l’économie sénégalaise mais aussi la promotion d’un développement durable et inclusif.

Des recommandations clés pour l’avenir du secteur industriel sénégalais.

Ce 15 février 2025, le Ministre Dr. Serigne Guèye DIOP, a présidé la cérémonie de clôture de la 2ᵉ édition du Forum sur le Commerce et l’Industrie au Sénégal, organisé par l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS).
Cet événement a marqué l’aboutissement de trois jours de réflexions approfondies et d’échanges fructueux sur les défis et opportunités du secteur industriel et commercial du pays. Les travaux du forum ont été structurés autour de cinq thématiques essentielles :
– Industrialisation : Renforcer les capacités de production locale, favoriser l’innovation et promouvoir une industrialisation durable et inclusive.
-Modernisation des marchés : Adapter les infrastructures, moderniser les circuits de distribution et améliorer les mécanismes de régulation pour garantir des échanges fluides et équitables.
Fiscalité : Élaborer des politiques fiscales attractives, allégeant les charges des entreprises et stimulant les investissements, notamment dans les secteurs stratégiques.
-Lutte contre la concurrence déloyale : Mettre en œuvre des mesures rigoureuses pour protéger les entreprises locales face aux pratiques anticoncurrentielles, notamment celles issues du commerce informel et des importations non réglementées.
– Rôle des chambres consulaires dans la mise en œuvre de la Vision 2050 : Renforcer l’implication des chambres consulaires dans l’accompagnement des entreprises et la promotion d’un cadre économique favorable, en phase avec les ambitions de développement à long terme du Sénégal.

L’une des principales décisions issues de cette édition est la création d’un comité paritaire, composé de représentants du secteur public et privé. Ce comité aura pour mission d’assurer le suivi rigoureux des recommandations formulées durant le forum, en veillant à leur mise en œuvre effective et en évaluant périodiquement les progrès réalisés.
En clôturant les travaux, Dr Serigne Guèye DIOP a souligné l’importance cruciale de cette collaboration entre les acteurs publics et privés pour bâtir un environnement économique plus compétitif, résilient et inclusif.
Il a réaffirmé l’engagement de l’État à soutenir les initiatives visant à accélérer l’industrialisation et à moderniser le secteur commercial, éléments clés pour atteindre les objectifs de la Vision 2050.
Le ministre Dr Serigne Guèye DIOP, s’ est engagé à protéger les commerçants sénégalais et surtout à mettre fin à la concurrence déloyale à laquelle ils font face à l’heure actuelle. «On ne peut pas accepter que ceux-là qui vous ont vendu des conteneurs débarquent ici, au Sénégal, en vendant les mêmes choses que vous. Ce n’est pas possible ».
Serigne Guèye DIOP pense aussi au financement des operateurs économiques « d’autant plus que sur les 100 % de financements disponibles, seuls 10 % vont aux PME, alors que les 90 % bénéficient aux grandes entreprises. On est en train de réfléchir sur toutes les 14 structures de financement. On va voir comment les regrouper et surtout les décentraliser » a informé le ministre.

Commerce et l’Investissement
« Commerce international et investissements en Afrique : crises, perspectives et solutions ».

« Investir dans des secteurs à haut potentiel ». Tel a été le plaidoyer de Dr Serigne Guèye DIOP, présidant la cérémonie d’ouverture de la première édition du Forum africain sur le commerce et l’investissement (FACI 2025), organisé par l’université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), sur le thème « Commerce international et investissements en Afrique : crises, perspectives et solutions ». C’était le 27 février 2025, en présence de son homologue, Dr. El Hadji Abdourahmane DIOUF, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), du Professeur Samuel OUYA, Recteur de l’Université Numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK).

Le ministre Dr Serigne Guèye DIOP, a plaidé pour que les États africains mettent en place des politiques incitatives visant à encourager les jeunes entrepreneurs à investir dans des secteurs à fort potentiel tels que celui de l’intelligence artificielle, les technologies de l’information, les énergies renouvelables et les industries de transformation.
Selon Serigne Guèye DIOP, la jeunesse doit être porteuse de projets de développement, dans des pays comme le Sénégal, où l’âge médian est de 19 ans. « L’avenir, c’est la jeunesse et aussi les femmes qui sont l’un des moteurs principaux de croissance en Afrique. Il est donc impératif de leur ouvrir un accès au financement » a plaidé le ministre de l’Industrie et du Commerce.

Le Ministre a assuré que la mise en place de la Zone de libre-échange est t une « initiative ambitieuse visant à créer un marché intégré, libre de barrières tarifaires et non-tarifaires sur l’ensemble du continent africain ».

Selon son recteur, Samuel OUYA, l’université numérique Cheikh Hamidou Kane « a su évoluer pour répondre aux enjeux internationaux de l’innovation en s’impliquant dans des thématiques essentielles comme le commerce et l’investissement. Et nous croyons fermement que le savoir doit être mis au profit du progrès collectif ».

Développement des PME-PMI pour la période 2025-2029
Le Sénégal lance sa stratégie

Pour un meilleur accompagnement des PME mais aussi un système de protection pour le secteur privé. C est le sens de la Stratégie nationale de promotion et de développement des PME/PMI du Sénégal pour la période 2025-2029, lancé le 27 Février 2025 par le Secrétaire d’Etat Ibrahima THIAM.
Selon Ibrahima Thiam, cette stratégie nationale va prendre en compte toutes les grandes orientations de politiques publiques. « L’idée et l’objectif qui sont visés, c’est d’avoir une stratégie avec des plans d’actions opérationnels pour l’intérêt des PME/PMI dans le cadre de leur accompagnement financier et non financier, mais aussi de proposer des reformes opérationnelles dans le cadre de législatives qui vont guider une bonne politique d’harmonisation des PME et PMI », a expliqué le Secrétaire d Etat.
Il poursuit : « Pour nous, le défi c’est de voir comment avoir un plan d’action qui va interconnecter les différentes structures d’appui et d’encadrement qui pour nous, constituent un défi pour les rationaliser, mais aussi d’avoir une bonne approche en termes d’intervention et d’accompagnement au niveau des 8 pôles économiques avec comme objectif , proposer des solutions sur le plan des réformes à savoir, la loi d’orientation des PME, le statut de l’entreprenariat , l’accès au financement ».
Pour réussir ces différents objectifs, Ibrahima THIAM soutient qu’il faut une stratégie opérationnelle avec des solutions très adaptées sur l’environnement et l’écosystème des circuits d’appui et d’encadrement pour un bon système d’accompagnement des PME -PMI.
Ainsi face aux statistiques faibles que rencontre le Sénégal en termes de développement des PME/PMI, il a relevé l’impératif de les accompagner afin de générer plus d’emplois. « Nous allons accompagner et promouvoir plus de création d’emplois, plus de création de PME, parce que si nous prenons les statistiques par rapport à des pays comme le Maroc disposant de 509 PME sur 10.000 habitants là où le Sénégal n’a que de 9 % de PME pour 10.000 habitants. L’écart est énorme. », a révélé M. Thiam.

Programme de Résilience et de Relance des MPME
274 entreprises accompagnées

Élaborer pour contribuer à la riposte économique et sociale contre la pandémie de Covid-19 apparue en mars 2020, le Programme de Résilience et de Relance des MPME (P2R) d’une durée de quatre ans a été clôturé le 27 février 2025, en présence du secrétaire général, Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE.
274 entreprises tout secteur confondu, ont bénéficié de l’accompagnement personnalisé.
Initié en avril 2021 et prévu jusqu’en mars 2025, le Programme de résilience et de relance des Micro, petites et moyennes entreprises (P2R-MPME) sénégalaises, « a dépassé ses objectifs. Il était prévu d’accompagner 250 entreprises. Mais finalement, c’est 274 entreprises sénégalaises, tous secteurs confondus, qui ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé, un soutien essentiel dans un contexte mondial très difficile, avec une forte inclusion des femmes (48,9 % contre 30 % ciblés) et des jeunes (35 % contre 20 % visés) ».
Parmi ces entreprises, 99 issues des 14 régions du pays ont été formées en marketing digital. Le programme qui a été élaboré pour contribuer à la riposte économique et sociale contre la pandémie de Covid-19 apparue en 2020, a permis de renforcer les capacités des entreprises à travers des formations en hygiène, transformation artisanale du cuir et des aliments, confection, un accompagnement de laboratoires vers leur accréditation, sans compter la promotion des innovations, touchant ainsi des centaines de bénéficiaires.
Doté d’un budget total de près de 1,5 milliard F Cfa, le P2R financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), a également permis de financer six laboratoires d’analyses médicales et physico-chimiques pour répondre aux exigences des normes Iso 17025 et Iso 15189, et d’appuyer 5 projets dans l’innovation technologique pour développer les moyens de lutte contre la Civid-19 par l’adoption des procédés.
Selon le secrétaire général Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE, « ces réalisations n’auraient pas été possibles sans le soutien indéfectible de l’Union européenne, également l ONUDI pour sa gestion exemplaire et l’exécution rigoureuse de ce projet.
Rafik FEKI, Chef du Projet P2R, a rappelé le processus de sélection : « L’équipe du projet a fait le tour des quatre coins du Sénégal, en visitant les 14 régions et en allant voir les entreprises une par une, et par la suite de bien comprendre leurs besoins urgents et leurs priorités ».

Installation d’une souffleuse de bouteilles, un des projets phares

L’un des projets phares du programme est l’installation d’une souffleuse de bouteilles en plastique PET à Kolda, capable de produire jusqu’à 1 000 unités par heure. Cet équipement stratégique permet aux entreprises locales de conditionner leurs jus, huiles, produits laitiers et cosmétiques, tout en facilitant l’approvisionnement en emballages des MPME de cinq régions du Sénégal, ainsi que de la Gambie et de la Guinée-Bissau.
Pour Babacar DIAGNE, président du CDES, le secteur privé a été impliqué dans le processus de sélection des visites au niveau des sites, ce qui a permis de refaire une certaine proximité au niveau des bénéficiaires.
Pour le Représentant de la Délégation de l’Union européenne, Amaury HOSTE, « ce programme a aussi été une réponse au défi imposé par des crises économiques imprévues ».

Passation de services au poste de Secrétaire général

Elle a eu lieu le 20 février 2025, entre les commissaires aux enquêtes économiques Makhtar LAKH sortant et Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE. Les modalités administratives ont été supervisées par l Inspecteur des Affaires Administratives et Financières Almamy SOUANE, en présence du personnel.

Atelier genre

Atelier de renforcement de capacité, des agents et points focaux genre sur la budgétisation planification sensible au genre et gestion axée sur les résultats. Il a été organisé par la cellule genre du Ministère avec l’appui de la coopération allemande GIZ à travers le projet Doole admin. Il s’est tenu du 17 février au 19 février  2025 à Dakar.

Implantation en vue d’une usine textile intégrée dans la zone industrielle de Touba

« Ce partenariat marque une étape clé pour structurer un secteur textile robuste et compétitif au Sénégal, en favorisant l’industrialisation et la création d’emplois durables ». Signature d’une convention de partenariat stratégique pour le développement de l’industrie textile au Sénégal, le 11 février 2025, entrant dans le cadre du renforcement de l’industrie textile nationale.
Le Ministère Dr Serigne GUEYE DIOP était accompagné par Amadou GUEYE Directeur général de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels (APROSI), de Cihad AVCI Directeur général de l’entreprise AVCI GLOBAL INDUSTRIE, spécialisée dans l’exploitation et la transformation du coton
Grâce à cet accord, AVCI GLOBAL INDUSTRIE prévoit l’implantation d’une usine textile intégrée dans la zone industrielle de Touba. Cette unité couvrira l’ensemble de la chaîne de valeur, de la transformation du coton brut jusqu’à la production de vêtements finis. L’objectif est de valoriser la production locale, réduire la dépendance aux importations et renforcer la compétitivité du Sénégal sur les marchés régionaux et internationaux.
Dans une première phase, une unité de production de vêtements prêt-à-porter sera installée au sein de la Plateforme Industrielle Internationale de Diamniadio (P2ID), exploitée par l’APROSI. Cette initiative vise à démarrer rapidement la production tout en préparant la montée en puissance de l’usine de Touba.

AGROPOLE 2025 :
Validation du Programme de Travail  2025 des  Agropoles Sud et Centre

Le Comité de Pilotage du Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS) s’est réuni le 13 février 2025 sous la présidence du Directeur de Cabinet Ndeye Yacine NGINGUE DIAKHATE, représentant du Ministre de l’Industrie et du Commerce Monsieur Sérigne Gueye DIOP, Président du COPIL. C était également en présence de la coordonnatrice du Programme Aissatou  NDIAYE.
L’atelier a enregistré la présence des Partenaires techniques et financiers ainsi que des structures publiques et privés parties prenantes du programme.
L’état de mise en œuvre des différentes Agropoles a été présenté et le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) adapté aux nouvelles orientations des Autorités pour la réalisation des pôles agro-industriels.
En relation avec le PNDAS, l’ASEPEX, partie prenante de ce programme a accompagné en 2024, 31 entreprises du Pôle Sud et a planifié l’appui des entreprises des Agropoles Sud et Centres pour des formations sur les procédures d’exportations et les formalités du commerce international, la valorisation des produits, l’accès aux marchés et la participation aux manifestations commerciales internationales.

Vers un renforcement des échanges commerciaux entre la Malaisie et le Sénégal

Le Directeur Général de l’ASEPEX, Modou Mbène GUEYE, a reçu l’Ambassadeur de la Malaisie pour échanger sur les possibilités ainsi que les opportunités de collaboration entre les deux pays.
Lors de cette rencontre, l’Expo Halal de la Malaisie, prévue au mois de septembre 2025, était au cœur des discussions. En 2023, la Malaisie avait accompagné une quinzaine d’entreprises sénégalaises à cet événement, témoignant ainsi de son engagement à renforcer les échanges économiques. L’ambassadeur a réitéré la volonté de son pays d’importer des produits halieutiques sénégalais et de développer la coopération dans le domaine de l’huile de palme.
Un projet de mission d’entreprises malaisiennes au Sénégal a également été évoqué afin de mieux comprendre les enjeux de ce secteur. Cette rencontre démontre ainsi la volonté des deux pays de dynamiser leurs relations commerciales et culturelles pour un partenariat mutuellement bénéfique.